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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves
17 juin 2009

L'été et les ombres (chapitre 10 / suite encore...)

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" Mais je ne voulais pas y aller, même pas y aller voir ! C'était tellement loin... et puis, partie comme j'étais pour me perdre ! L'assistante sociale a insisté, m'a parlé de gens bien... Tu sais ce que c'est, toi, des gens bien ? Je ne croyais plus à toutes ces fables, des contes pour petites filles naïves ! Je me disais : "Ils cachent juste leur jeu, ça va recommencer... Mieux vaut rester ici, avec les copines, où il n'arrivera rien ! Ici, en sécurité... " Et puis j'ai fini par céder un peu... lui dire : " C'est à condition que je vois bien la tête du père, que je puisse revenir aussitôt si lui ne m'allait pas... ". J'en parlais comme d'un pull crasseux ou moche qu'on nous forcerait à essayer... Et puis, avant d'aller voir cette famille d'extra-terrestres, soi disant tout gentils à l'autre bout du pays, j'ai d'abord voulu revoir ma mère - dans son Centre, oui ! Cette famille, c'est comme si me préparais à aller visiter un zoo... mais le vrai zoo, c'est là où on est allées, l'assistante sociale et moi... On l'as vue, oui ! Juste vue, ma petite maman foutue... je me bouchais les oreilles pour ne plus l'entendre... même avec les drogues, ça ne changeait rien : elle mélangeait tout : le passé, le présent... et puis elle connaissait toutes les cachettes possibles des malades... dans le parc, les faux-plafonds... c'était l'alcool, son nouveau compagnon... "

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" L'autre, comme tu dis, elle disait qu'elle l'aimait... elle en parlait comme s'il existait encore, comme s'il rôdait dans la pièce, même ici... et j'avais peur... comme quand il me touchait, exactement ! Je sursautais, je me retournais... je ne tenais même pas en place en me réfugiant sur leur canapé graisseux... peur qu'il ne soit pas vraiment mort... que son corps soit encore là, étendu en travers du couloir quand je sortirais de leur salon miteux... "le petit salon", comme ils l'appelaient... parce qu'il était sale... une pièce sombre où j'étais assise sur leur canapé beige, avec des fauteuils en face de moi, vides et pleins de taches, brûlés et troués par les cigarettes - même les murs étaient jaunes de tabac ! J'avais mis un pantalon pour qu'il n'y ait pas de contact entre ma peau et ça... encore ma peur de cette main de l'autre qui se posait sur moi, remontait sous... Sortant de là, je me suis jurée de ne plus fumer jamais, j'ai même dû aller aux toilettes pour vomir... la main du mort, je l'imaginais encore sur moi quand je suis pasée très vite dans le couloir... tu sais ce genre de grosse patte qui agrippe la fille par la cheville comme dans les films d'horreur minables... Ce qu'on a dans la tête et qui vous sort de partout, quand on est là-dedans... Un animal avec ses cinq doigts... Parce que c'est un lieu sale et qui vous rend malade - ça explique qu'ils n'arrivent jamais à vous guérir, là-dedans..."

(J'essaierais bien, moi, de te saisir la cheville - tu te dégages comme une belle anguille... Moi qui voulais juste t'entendre rire... )

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" L'assistante sociale qui était brune et petite - elle s'appelait Jocelyne ou Claudine, avec un joli visage et ses cheveux noirs coupés courts - ... elle m'a juste dit : "ça va ?", elle m'a passé sa main douce sur les cheveux, devant leur infâme lavabo - je l'avais maculé, à mon tour ! Elle m'a aidée à nettoyer, à me nettoyer, m'a aspergée d'eau pour rire... Elle a ouvert son sac pour me prêter sa brosse à cheveux, son tube de rouge - je me demande si l'endroit vaut vraiment la peine qu'on s'y refasse une beauté ! Enfin, je suis sortie de là presque fraîche, comme tu me vois... marchant à peu près droit... "

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" Je suis même partie sans dire au revoir à ma mère... Je n'ai même pas eu le courage de me retourner... J'ai dû la laisser tête basse, dans son affreux petit salon triste, là où les gens revoient toute leur vie comme un marécage... Presqu'aussitôt après, Jocelyne m'emmenait ! On a filé dans sa voiture jusqu'au fameux Grenoble ! Une ville énorme... et j'ai vu ces gens ! Ils allaient s'occuper de moi et quelque chose m'a rassurée dès ue je les ai vus, dès la première minute ! Ils n'essayaient même pas de masquer leurs défauts, leurs faiblesses... leur être... comme ils l'auraient fait pour me séduire et m'approcher au plus vite ! C'est que je ne voulais pas être apprivoisée... Et puis ensemble, à cinq, ils formaient quelque chose qui avait l'air tellement solide ! Rien qui me rappelait... là-bas... enfin, là-haut... les deux caravanes face à face... C'était un appartement presque neuf, avec un balcon et une perruche ! Lui, le père, avait une barbe à cette époque... très grand, très maigre, un air d'ermite un peu effrayant ! Sa femme discrète, avec un air bien doux... comme lui ! Elle me sourit... Il y avait des livres partout le long des murs ! "

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" Sa femme a commencé par me tendre la main, j'ai bien voulu m'approcher de ses joues qui sentaient bon et avant que j'aie fini de l'embrasser, elle m'a dit simplement : "Dis-nous juste ce qui te manque encore en affaires de toilette, sous-vêtements, chemisiers, pulls, pantalons, robes, manteaux, chaussures... tout ce que tu veux, mais avec ces p'tites aides qu'on a, va pas t'imaginer qu'on reconstituera du jour au lendemain ta garde-robe ! Fais-nous ta liste, qu'on passe la journée de demain toutes les deux dans les magasins... mais commence par trier les choses qui t'ont été données... aussi regarde celles d'Amélie qui n'arrête pas de grandir ! " . Elle me parlait si tranquillement... puis elle m'a dit : " Comme ça tu auras tout ? Tu es d'accord ?". Evidemment, j'ai dit "Oui" - quelque chose me disait que très vite je ne serais plus la petite malheureuse recueillie par charité dans leur famille-modèle de Grenoble... que j'y trouverais ma place, du moins si je voulais bien ! "

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" Et dès que j'ai pu, j'ai demandé à cette dame : "Votre mari, au moins il est bien ? ". On avait refermé la porte de ma chambre juste en face celle d'Amélie. Elle m'a juste dit : " Il s'appelle Bernard... il ne te l'a pas dit ? ". Quelle drôle de réponse ! J'ai encore demandé : " Et alors... et vous ? ". Elle répond : " Nadège ! ". C'était un prénom tellement bourgeois pour moi, mais je ne lui ai pas dit... J'ai dit : " Je ne veux plus m'appeler Christine... ni même Chris... plus rien comme ça ! ". Elle n'a pas eu l'air trop étonné... Elle m'a juste dit l "Comment veux-tu qu'on t'appelle, alors ? Ni Chris, ni Christine... ". J'ai répondu aussitôt : " Grazziella... ". Juste à cause d'un roman que j'avais commencé à lire au foyer, où la fille a la vie trop facile, et des frères et des soeurs, et il lui arrive tout un tas d'aventures sans danger ! "

(Ma belle Grazziella... arriverais-je à t'absoudre d'avoir abandonné ma Chris à ses manteaux d'orties... d'avoir délaissé pour toujours cet or de nos clairières ?)

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" Et j'ai pu m'installer, moi, au milieu de ces gens... Amélie, leur grande, avait dix-sept ans... elle avait passé le plus gros de ses crises d'adolescence : ça m'a permis à moi, de commencer les miennes ! Comme si j'arrivais au bon moment... Christophe et Pierre, les deux jumeaux de dix ans, avanient leur petit monde à eux - jouant à part de moi sans me déclarer ennemie... le malheur est qu'ils deviennent "grands" un peu pénibles pour moi en ce moment... mais tu ne les verras pas ! D'ailleurs, ils ont préféré leur camp scout à un tête-à-tête trop long avec leurs parents et la fille étrangère... et Amélie est restée en vadrouille là-bas, avec son amoureux - théoriquement dans la vanoise... Ils ont pour seule consigne de "pas d'imprudences en montagne !"... revenir bien vivants... et pour leurs nuits de duvets-jumeaux en refuge, "bien prendre leurs précautions" - oui, c'est comme ça qu'ils disent, chez Nouvelle-Maman et Nouveau-Papa ! Et moi, au fait ? Et bien, je suis moi... et ici ! Bien revenue... et vers quoi, au fait ? Mon ancien amour ? "

(Attends un peu, que je te serre un peu plus dans mes bras... J'ai décidé d'incarner, avec force et brio, la statue de L'Ancien Amour... Tu dis ? - que je commence à te faire mal ?)

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" Bernard et Nadège ont bien voulu venir par ici, passer leurs vacances avec moi... Eux en amoureux et moi dans mon petit coin ! C'est pas mignon comme ça ? Traverser la moitié de la France pour moi... louer le gîte juste en face de chez toi... que je fasse mon reour aux sources sans danger... mais ils ne sauront jamais le beau et le terible d'ici... seulement moi ! J'essaye seulement de ne plus penser à... derrière la colline... mais tout me reste emmêlé - toi de l'époque, y compris ! Tu fais partie de l'écheveau, toi aussi... comme si tu m'étais resté sur les bras ! Tu sais qu'ils ne connaissent même pas ton existence ? Ils n'ont pas tout à fait compris... Ils savent qu'il y a eu des violences, des gestes... ils pensent à un exorcisme... Ils ne sauront jamais - enfin, pas tout de suite ! - que j'ai aussi de doux, très doux souvenirs... restant accrochés dans les branches de par ici... Veux-tu être mon bon souvenir vivant ? Veux-tu être toujours mon doux Val ? ... "

(Plus que jamais, démone !)

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" Ma mère est... "

Elle hésita.

" Ma mère est là, toujours... dans sa clinique psychiatrique ! Je l'ai vue le ledemain de notre arrivée... Elle a tellement rechuté, fugué, avalé de médicaments ! Elle ne se souvient plus d'où elle est... elle me demande parfois s'il y a une autre personne dans la pièce... ou si c'est bien elle qui parle... et pas quelqu'un d'autre à sa place ! je l'ai revue hier encore : une vieillarde... Elle ne m'a pas reconnue... Ils appellent ça mélancolie délirante, démence de carence, je ne sais quoi... - ils ne sont pas d'accord  tous... sur le nom de cette chose ! je lui ai dit : "C'est moi, Chris !"... Elle avait ses yeux plus ronds encore que d'habitude, tout moches, des cernes violets comme  un tissu fripé tout autour... J'ai  redit : "Moi, ta fille ! Christine... tu sais bien... ". Mais ça ne lui disait rien ; elle se tenait tout raide dans son fauteuil ; j'ai remarqué ses cheveux qui tombaient par plaques...  J'ai pensé : " ma mère, ça ? ". Ils l'ont mise dans leur fichu pavillon fermé... Combien de temps ? Je sais qu'elle n'en sortira plus ! Mais comme elle est devenue, et bien, qu'ils... qu'ils la gardent ! Je m'en veux de penser comme ça... Tu m'en veux, toi ? "

(J'ai seulement essuyé tes larmes ; je me souviens du poids de ton visage tourné contre mon bras)

*

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Grazziella voulait se défaire de Christine...

Grazziella revenue nous chercher quelque part...

... partie à la rencontre de ce Val fou de Chris, dans leur petit bois aux lumières d'Outremonde.

*

( ... à suivre... )


*

*         *

*

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(Le p'tit coin d' Chris)

*

... pour not' VRAI livre de "L'été et les ombres",
à Val et moi... pas avant la mi-juillet, mais sûr !

Au mieux, vous l' lirez avant vos vacances... au pire, juste après, pour les prolonger...
C'est aussi beau comme ça, non ?

Dourvac'h a dit : "Et pas plus de trente exemplaires !
Pass' qu'après y nous en reste, des p'tits su' les bras...
Quinze de "Fées, Rêves et Glaces",  Treize d' "Au Jardin" illustré...
Cinquante p'tits livres d'imprimés d' chaque, décembre dernier, c'était bien d' trop !

Bon, on vous aime quand même ! Enfin, moi...
Val m' dit tout l' temps : "Sois pas si sentimentale avec tout l' monde... "
Mais lui, y vous connait pas, alors ça l'intimide...

Donc mille bises d' Miss Chris, quand même !

(Chris)

*

photographies et dessin :

DOURVAC'H

(juin 2009)

Hauteurs de Gargas, commune de Viviès
Le Douctouyre, commune de Vira
Libellule à la baignade du Douctouyre, Vira
Tania dans la clairière, baignade du Douctouyre, Vira
Chèvrefeuille, coteaux de Vira
Chèvrefeuille à Viviès
Rosier à Viviès

Cerridwen et le Chaudron magique (détail dessin, 2009)

*

Merci à toi,
ma chère
Chris-de-L'Eté et les ombres,
d'avoir suppléé ainsi l' pôvre Dourvac'h
en ses moments {quasi "pré-partum"}
de laborieuse, terrible, douloureuse & délicate mise-en-formes
d'un être-ouvrage si magnifiquement attendu par Tous...
Dis... Val et toi, vous accepteriez
(Allez, juste un peu... en attendant...)
d'aller ciseler comme avant vos belles réponses
aux Amies & Amis, non ?
...

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Dourvac'h

*

Eclat de pureté aux yeux de lumière
Rêve de jour
Outremonde
Amour et vers
La terre
au bois de rose ...

Mille mercis de tes mots, ma chère...
Servanne

http://nanarivelou.canalblog.com

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Commentaires
C
Chaque photo est en symbiose avec le texte, et la musique s'y mêle pour ne faire qu'un avec l'ambiance, pauvre Chris qui se sent sale et veut devenir Graziella, comme pour se donner un nouvel habit, une autre apparence, et la Douctouyre serpente voulant la laver de tout. Ce n'est pas si simple le mal est à 'intérieur, alors Nadège perce la foret inextricable, brandit un faisceau lumineux, pénètre les zones d'ombre, elle veut se faire lumière pour Chris/Graziella. Elle va tout d'abord s'occuper de l'extérieur, vêtements etc... et la libellule apparaît toute de grâce vêtue, lumineuse dans son joli vêtement, (photo magnifique). Et Toutoune seule dans la clairière, à l'image de Val, se demande pourquoi est partie Chris ? Pour cerner le doux souvenir de Val, ce souvenir d'amour cette délicate fleur offre ses pétales grands ouverts, pour qu'on ne l'oublie pas, puis le symbole des roses pour sceller cet amour indéfectible.<br /> Au sein de cette famille, Chris va retrouver sa personnalité, elle va redevenir conquérante, cette famille l'a lavée de toute la saleté de "l'autre".<br /> Texte qui plonge au coeur de la souffrance, du dégoût, pour émerger dans un monde meilleur, comme si au fond du gouffre on ne pouvait qu'émerger vers un meilleur monde. Texte tourné vers l'espoir, la guérison, la résurrection. Ici la puissance des mots imprime ses lettres de noblesse à ton récit.<br /> Bonne semaine Dourvach bisous
Répondre
L
Ton texte est admirable.Il me touche d'autant plus que ce que raconte ton héroïne a été vécu par une très jeune fille venue se "réfugier" chez nous.Rétive et fuyante comme un petit chat sauvage il nous fallu beaucoup de temps et d'affection pour la délivrer de sa "prison".Aujourd'hui elle est à 7000 km de chez nous mais c'est elle qui appelle pour nous relater son présent, nous dire ses espoirs et nous demander conseils.Elle est épanouie et heureuse et c'est notre plus belle récompense.Je constate aussi que ton dessin devient de plus en plus beau.Je viens peu souvent mais je suis ébloui à chaque fois.Bien amicalement.
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S
Comment font Val, Chris et Dourval, et Dourvac'h pour prendre le temps de répondre ainsi longuement à chacun? Comme notre belle amie Servanne qui n'est pas avare de sa plume non plus...<br /> <br /> en tout cas moi...suis contente que Val m'ait répondue !! (ben oui j'ai un ptit côté midinette aussi LOL!!)<br /> <br /> "wouahhh ! Là j' te signale qu'Dourvac'h s'est caché sous l' tapis pour plus entendre... c'est un tendre, un timide, l'est comme ça..."<br /> c'est vrai, le grand homme poète, timide? je veux bien te croire. Les grands hommes sont souvent les plus modestes, les plus discrets, les plus sensibles... :-)<br /> <br /> "... Bé, moi j' crois qu' t'es une Fée ou une Elfe, parç' qu'avec des mots pareils, tu t'es trahie... "<br /> je ne crois vraiment pas être une fée :-)) une Elfe peut-être alors, mais rien de magique chez moi (aurais-je perdu mes pouvoirs en chemin?), je suis une terrienne, un peu rêveuse parfois, un peu entre ciel et terre parfois, mais sinon moi c'est plutôt mettre un pied d'vant l'autre, et avancer... et cueillir les étoiles en chemin qd même, et surtout en regardant plus loin que le bout de son nez...!<br /> <br /> "Oui, mais y a ton coeur, les filles ouv'ent leur coeur plus facil'ment qu' les gârs..."<br /> mais Val nous ouvre grand son coeur, lui ! et Dourvac'h aussi je crois...faut dire il est bien entouré ici, ça aide pour les confies-danses.. :-)<br /> <br /> "Les bonnets d'âne, moi, j' donn'rai ça à tous ces politocards qu'endettent les générations à v'nir... Ouais, Dourvac'h l'a milité sévère pour des lycées MIXTES ! C'est qu' c'était carrément l'Iran, à l'époque... Ouais, vous avez vu, leur dictateur il a triché, là-bas, avec la complicité des enturbannés... c'est triste, ces dictatures ridicules !!! Tout fiche ça en l'air... Bises."<br /> <br /> ouhh lala là tu parles à Sou-râle, qui s'agace aussi, qui "milite" (qui essaye...), qui se dresse aussi de tout son être face aux injustices et à la bêtise humaine...face aux belles paroles en l'air, au temps perdu dans de vastes combats stériles, alors que les combats à venir sont là devant nos yeux et sous nos pieds (la planète, la démocratie l'égalité des droits, l'instruction, le pacifisme...et tant d'autres!), mais foulés au pied...minute politique, faut pas me laisser m'engager dans cette voie ! sinon je gronde...;-((<br /> <br /> merci Dourvac'h, je te suis (de loin, perchée de là-haut) dans tes belles aventures poétiques, artistiques et littéraires...bise séduite*<br /> <br /> *(par Val :-)) et en tout bien tout honneur!) ;-)))
Répondre
S
Vite, vite, réserve m'en un Dourvac'h !!<br /> En espérant que tu en as encore assez... Bisous
Répondre
V
... de Val à Yabyum : wouaouh, l'en a d' la chance, Dourvac'h... "soleil des enchanteurs", rien qu' ça ! Oui, c'est vrai, t'as raison... j'offre silencieusement à Chris un VRAI refuge : mon épaule, et elle aime bien... Vous avez tellement de coeur et de sensibilité, vous les Fées... bin, j'ai fini par comprendre ça, enfin... par ma Chris et pis en v'nant ici, bien sûr ! Bises à toi, p'tite Fée... t'es comme une soeur pour ma p'tite Chris, pas vrai ?<br /> <br /> ... de Chris à Mamounette : les larmes, c'est notre lit de torrent, le canal habituel de nos sentiments... notre coeur est touché par tant d'émotions ! Bon, on est faites ainsi, mais pas qu' les gars en abusent, hein ? Bises à toi dans ta Bretagne.<br /> <br /> ... de Val à Caro : "un univers très doux"...rvac'h ! C'est vrai... "L'ombre a des sursauts de lumière"... comme un écho à la silhouette de notre amie Tania dans la clairière... T'écris vach'ment bien, dis donc... Bé, mille bises, M'dame qu'écris si beau !<br /> <br /> ... de Chris à Lenez au Vent : "douceur infinie", oui, ce monde moche a bien besoin d'une douceur infinie... cette histoire est mon histoire, évidemment ! Ch'uis bien réelle, non ? J'aurais préféré une histoire moins sombre mais voilà, on chosit pas sa vie toujours, surtout quand on est gamine, puis vite ado... heureusement qu'y a eu le p'tit Val sur ma route à moi ! Bises...<br /> <br /> ... de Val à Servanne : Dourvac'h m'a dit qu' t'étais une sacrée poétesse au grand coeur et aux grands yeux & mots (émaux) qui brillent... bin, j' veux bien l' croire... Tes mots sont excatement comme les eaux du Douctouyre, ils nous font ressortir plus doux et plus beaux... Tu as vu, il y a même le suffixe "Doux" dans "Douctouyre"... C'est si joli ç' que t'écris... "Les chansons roses, les champs sont roses pardon ... quelle douceur, on dirait le petit bois à renaître, la lumière va à petits pas offrir sa grâce, il y a de l'espoir, une belle espérance qui rit dans l'ombre de ces arbres près de l'eau ...des songes ..." Oui, la petite Marie de la chanson de Francis cabrel, j' l'ai écoutée chez Dourvac'h... ma Chris que je serre contre mon coeur... Cerridwen qui a "pris" la mélancolie des yeux d' son auteur (not' parrain) ! J' peux t'dire trois mots encore, M' dame ? T'es adorable... c'est sûr, sûr, archisûr... Dourvac'h va placer ton poème à l'honneur comme il avait "féé" pour les belles poésie de vos Amies Maria-D. et Claudie... Bises !<br /> <br /> ... de Chris à Chris : allez, j'veux bien qu'on l' partage, not' prénom... Les Chris sont des filles généreuses, toujours... Dis, tu lui écris "cher Enchanteur" à not' parrain ? Mais va finir andouille s'il y croit ?? Bin, l'a seul'ment écrit notre histoire... aprrise d' la bouche de Val et un peu d'la mienne aussi, c'est tout... C'est rien ! Ouais, et les photos, mais c'est la Nature qu'a tout "féé" ! Bises... j''aimerais bien êt' ton âmie... pas qu'à cause des prénoms, hein ? Mais j' vois qu' Val tourne autour d' ton âmie Servanne, mais ça va pas, ça ! Grrr...<br /> <br /> ... de Val à MissLN : "adorable monde de rêve et de douceur"... Whouaouh !!! J'e connais un qui va êt' content d' tes mots... Oui, mais avec toute cette souffrance aussi, la tienne, physique, celle de Chris au passé... ça m' donne envie d'êt' docteur, tiens ! "docteur des âmes" ou rien... Faire b...ffer des antibiotiques, pas assez romantique pour moi... Bises et belle santé à toi, M'dame !<br /> <br /> ... de Chris à Framboise : "trop beau, trop émouvant"... hélàs, c'est mon histoire... j'ai essayé de la faire "vivre" à Val et à vous, avec mes p'tits mots... Oui, j' crois qu'Dourvac'h connait une p'tite Fée d' la Musique (dix-mille foiplus scintillante encore que vos "Faites d' la Musique"...). Bises et merci !<br /> <br /> ... de Val à Muriel : Dourvac'h est vach'ment ravi qu' tu sois r'venue ! Avec tous tes mots à toi : "jolis moments", "bonheur", "texte magnifique", "ravi"... Bin, normal, en plus il nous a tout raconté : t'es sa Première prom'neuse Commentatrice attentionnée... y m' dit d' passer l' bonjour à tous les tiens... et qu'on s' verra tous un jour, entre provence et Pyrénées... Bon r'démarrage à "L'Autre Rive" !!! Bises de Chris, de moi, de lui !<br /> <br /> ... de Chris à Flo : alors c'est moi, la p'tite Fée ? En vrai ??? Bises et merci... C'est vrai qu'à nos dix-sept, dix-huit ans, parfois la vie sait nous sourire... !<br /> <br /> ... de Val à Gigi : ouais, le chèvrefeuille, la rose, tout ça "fée" Moyen-âge, hein ? Dis donc, c'est chouette tes personnages ! Bon, c'est plutôt pour les filles mais Chris, ê'm' dit qu' faut pas raisonner comme ça... alors ouais, j' fais gaffe à avoir l'esprit un peu pas trop bouché à vos belles réalisations...<br /> <br /> ... de Chris à Yabyum : c'est vrai, c'est l' solstice chez vous ? Vous faites une grande Fête ? Dourvac'h prend jamais l'temps d' s'amuser... c'est triste, hein ? T'es adorable avec lui... j' crois qu'y t'aime bien... forcément (rires) ! ça m'a tout l'air d'être un Barbe-Bleue gentil... j'ai toujours eu confiance en lui... ch' sais pas pourquoi... ah ouais mon intuition féminine !<br /> <br /> ... de Val à Mathilde : ma "Chris-alide", c'est la plus belle... son âme est tellement belle que ses yeux prennent des lueurs de vitrail... "Balancements entre l'ombre et la lumière"... ouais, exctement comme à la fin du film d'Henri-Georges Clouzot, "le Corbeau"... y a Pierre Larquey qui fait s' balancer l'ampoule devant Pierre Fresnay ahuri... Bises... t'es si gentlle ! Ouah, tu l'as r'marqué, la photo sensass' de Tania dans la clairière émeraude ?<br /> <br /> ... de Chris à Isaly : ton coeur doit être comme une "libellule magique"... et "cet arc de chèvrefeuille" que tu vois, toi, comme une "entrée féérique qui donne envie de passer en dessous"..., je trouve ça beau, radieux ! ...ça veut dire que tu s'rais aussi amoureuse (comme moi) ? Faut garder ç' beau sentiment toujours comme il est... Bises !<br /> <br /> ... de Val à Sourale : "un endroit hors du temps"... j' crois qu'y r'ssemble au coeur d' Dourvac'h... et au nôtre réuni... ç'ui d' ma Chris amoureuse et du mien qui s'embrase comme ce soleil qu' not' parrain a traqué au fond des bois par-dessus Gargas et son château paisible (pas "franzkafkaïen" pour deux sous)... Tu dis : "Que d'harmonie dans ton monde!!! Tout est nuance, couleurs vives ou plus douces, ombres d'arbres ou rayon de soleil volé, tout est silence et musique en même temps...et mots de l'âme, mots de l'enfance..."... wouahhh ! Là j' te signale qu'Dourvac'h s'est caché sous l' tapis pour plus entendre... c'est un tendre, un timide, l'est comme ça... Bé, moi j' crois qu' t'es une Fée ou une Elfe, parç' qu'avec des mots pareils, tu t'es trahie... et c'est si gentil d' dire ces choses belles à tout l' monde ! T' écris qu' "chez toi" y a "juste quelques bouts d'âme offerts et échangés avec les amis trouvés sur la route de la vie"... Oui, mais y a ton coeur, les filles ouv'ent leur coeur plus facil'ment qu' les gârs... pis l'es plus vaste qu' le nôtre, c'est beau qu' ça soit comme ça... Bises et merci, hein !<br /> <br /> ... de Chris à Loula : j'aime bien quand Tania est là et qu'on peut s' baigner dans la rivière avec Toutoune et elle... quand c'est pas Dourvac'h qui les emmène, c'est Val et moi, elles nous suivent en douce... Dourvac'h y m' dit qu' la libellule, c'était moi sûr'ment... des mots d' charmeur mais l'est pas méchant... puis j'ai mon Val, maint'nant ! En fait, j'aim'rais bien être écuyère dans un cirque : ça m' "fée" toujours rêver... j' pourrais jouer à l'équilibriste dans la clairière émeraude, en bas... regarder "les oiseaux qui poursuivent les nuages"... Tu es une Fée poétesse, dis donc, si j'écrivais comme toi ! Bises et merci...<br /> <br /> ... de Val à Servanne, à nouveau : t'as vu, M'dame, on fait nos réponse comme avant, mais quel boulot ! Du coup, ça r'tarde le livre de "L'été et les ombres" (d' toute façon, Dourvac'h nous dit u' la besoin de DEUX JOURS ENTIERS dans ses vraies vacances pour finir de l' composer... "trop d' bouleaux dans la prairie", et ouais ! T'as raison, comment tu sais tout ? Et qu'il lui faudrait neuf vies, tout ça... Oui, "Lord of the Rings", c'est beau, j'aime bien Tolkien... en plus, Dourvac'h m'a dit qu'Julien Gracq (son écrivain-résistant-du-beau-style préféré) appréciait vraiment l'originalité du style et de l'univers de l'Irlandais de Faery... Bin, voilà, et pis la photo aux oiseaux poursuivant l' nuage (silhouette de magicien ou magicienne ?) ; Dourvac'h dit qu' c'est nos âmes de nouveaux "Tristan & Iseult"... bon, mais tu sais bien comment il voudrait mythifier tous les Amours... Sinon... bin, vous êt's chouettes, toutes et tous ! Y a si peu d' gars ici, quand même !!! Enfin, moi j' m'habitue bien... j'aime bien, c'est doux... Plein d' bises, M'dame !<br /> <br /> ... de Chris à MissLN : merci, t'es chouette mais ç' qui m'aide c'est d' trouver les mots pour en parler aujourd'hui... J'l'aime tant, ma mère, mais voilà... c'est moche... ê' s'est pas battue... ê' s'est laissée contaminer par son type ignoble... moi, au moins, j' me suis battue contre lui ! J'ai pu lui échapper, enfin, pas tout l' temps... presque ! L'important, c'est qu' j' sois aimée et que j'aime qui tu sais... T'en fais pas ! Guéris bien surtout... moi, ça y est... La vie est rose... j' suis sur mon p'tit nuage blanc...<br /> <br /> ... de Val à Sourale, à nouveau : "la vie est une joyeuse pagaille"... Ah ça, oui ! Et moi qui aime tant l'ordre dans mes p'tites maquettes de Beaux navires... Bon dieu, j'vais êt' malheureux... mais avec ma Chris lumineuse, tout d'vient simple, heureus'ment ! Les bonnets d'âne, moi, j' donn'rai ça à tous ces politocards qu'endettent les générations à v'nir... Ouais, Dourvac'h l'a milité sévère pour des lycées MIXTES ! C'est qu' c'était carrément l'Iran, à l'époque... Ouais, vous avez vu, leur dictateur il a triché, là-bas, avec la complicité des enturbannés... c'est triste, ces dicatures ridicules !!! Tout fiche ça en l'air... Bises.<br /> <br /> ... de Chris à Laurence : je lui ai pris ton bisou et l'ai transformé en rose... Elle sent si bon...<br /> <br /> ... de Val à Oursonne : ouais, c'est l' coeur de l'écriture... Faut êt' Val pour m' connaître... puis être Chris pour savoir ce qu'ils ont, tous les deux, chacun au fond du coeur... c'est l' pari, quand on veut écrire et transmettre... connaître de quel bois tendre sont féés nos personnages... Merci, t'es notre Amie, vraiment... tes perceptions sont justes... ça réconforte... On dit que "l'émotion est mise à distance par le passage du temps"... c'est des mots d'adultes-adultes, ça... Chris a pu faire "sédimenter" l' bazar et mett' des mots sur ç' qu'est douloureux... la grosse ordure est morte, aujourd'hui... r'construire sur les ruines... Ouais, elle est ma "Chris du tendre Val"...<br /> c'est vrai et c'est bien "La petite flûte celtique qui fait entendre son chant si pur sur un fond de cuivre grondants et retenus, c'est Chris. Cette ritournelle qui s'obstine, c'est son histoire qu'elle nous livre.". Des mots qui nous font venir tout près des larmes, même un gars comme moi ! Ces mots qui sont les tiens... Bises !<br /> <br /> ... de Chris à Violette : et oui, Dourvac'h y s'est inspiré d' tes superbes photographies de Demoiselle irisée des rives... quand il l'a photographiée, l'était au milieu d'la rivière... avec qu' la tête et les bras qui dépassaient d' l'eau vive... et l'appareil photo a rien eu ! L' miracle... En fait, j' m'étais transformée pas en libellule mais en p'tite fée invisible qui l'aidait à t'nir sa main hors de l'eau... bises, et c'est nous qui t' remercions !!!
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