... bain de bouillard et poudre dorée pour alanguir votre dimanche

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... avec André Dhôtel,

romancier adolescent permanent

et "Le Pays où l'on n'arrive jamais" (1955)

(un portrait d'Hélène Drapeur et Gaspard Fontarelle)

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...ou avec Tadeusz Konwicki,

romancier adolescent d'occasion

et "Chronique des événements amoureux"

(portrait de Witek et Alina)

dessins et peintures : DOURVAC'H

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Attendant ici beaux &  nouveaux articles-fées

illustrables grâce aux générosités d'Amandine Labarre , Emilie Etienne et Dourvac'h

(attention, en breton, le "c" du "c'h" est muet !)

Bref, notre suite de "Fées du Destin" écrite à l'habituel rameau magique, chaque samedi ou dimanche matin...

Qu'en cestuy-lieu

Fils lumineux de

Commentayres vostres

S'entrelascant,

Restant féatifs,

Composent trame,

Octroyent allures  serpentines

A nostre ouvrage tant faërique...

(manuscrit dit "de Sainte Frédérique", daté du XIIème siècle

... que les gens du peuple attribuaient naguère à la Fée Mélusine !)

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photo d'en haut : Mélusine au fronton d'un château

photo d'en bas : Jeune Bretonne de Guéméné

(Fées du Destin /2)

Dans le monde romain, s'est progressivement humanisée l'idée du "fatum" (destin auquel serait liée toute vie ou "lot" attribué à chacun et chacune).

Le "fatum" a perdu peu à peu son genre neutre et s'est décliné en "Fatus" pour les hommes et "Fata" pour les femmes.

On les voit comme des sortes de génies attachés aux pas de chaque mortel(le) et guidant le déroulement de chaque vie qui leur a été confiée...

Dans l'ancienne religion romaine, les "Parques" - " Tria Fata" ou "les Trois Destinées"  - étaient trois déesses particulièrement redoutées...

On peut évoquer encore les Matrones (dites parfois "fées"), déesses ordinairement au nombre de trois et connues par quelques monuments gallo-romains.

Certaines sculptures chrétiennes figurent ailleurs "Les trois Maries" (ainsi surnommées localement), telles cette triple Piéta de granit noir qu'on peut voir au pied du calvaire de l'enclos paroissial de Brasparts (Finistère), avec leur masque impassible...

Les Celtes les appelaient "Les Nornes", trois déesses "gardiennes du fil de la vie" qui déroulaient le cours de l'existence humain sur un fuseau d'or... 

"Divines mères" ("matres" ou "matronae", comme les appeleront les Romains) dont le culte est profondément ancré dans la tradition religieuse de la civillisation celtique...

Génitrices des peuples, elles portaient cornes d'abondane, corbeilles de fruits et autres symboles de fertilité.

Chez les Romains, comme dans la Triade des "Moires" grecques, elle revêtaient l'aspect de fileuses...

Nona, la permière, présidait à la naissance...

Decima, la seconde, présidait au mariage...

Morta, la dernière, présidait - comme son nom l'indique - à l'ouverture sur l'Autre Monde...

A leur sujet, une déesse au fuseau a été mise à jour à Troie (en Turquie actuelle, "Grande Grèce" de l'Antiquité) , cette colline d'"Hisarlik" qui fut l'"Ilion" de l'Iliade...

La statuette avait été façonnée en 2.000 avant J.-C...

Peintures et dessins :

Dourvac'h

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Illlustration N. & B.

extraite du Guide de la Bretagne mystérieuse,Tchou éditeur

L'essentiel de ces informations a été extrait du fabuleux ouvrage "Trésor de la mythologie pyrénéenne" d'Olivier de Marliave, éd. Sud-Ouest... et d'autres ouvrages et ditionnaires encylopédiques

Alina

(peinture à l'huile, détail, 1995)

(Alina est la jeune héroïne de "Chronique des Evénements amoureux " de Tadeusz Konwicki

qui sera magnifiquement adapté au cinéma par Andrzej Wajda)

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Jeune fille regardant la mer

(détail  dessin aux crayons de couleur Polychromos, 2001)

DOURVAC'H

Un premier couple dhôtelien sauvage...

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... une jeune bergère au ciel d'orage...

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... et une fillette aux regards mystérieux...

DOURVAC'H

crayons Polychromos, 2006

Edward Bune-Jones

Love among the ruins

- sans commentaires ? -

" Cada jorn, cada nuèit,

Far de castels dins la luna. "

(Chaque jour, chaque nuit,

Bâtir des châteaux dans la lune.)

néo-proverbe occitan

(langue d'oc)

Dourvac'h

Dourvac'h

illis buxxam

(fille de la maison)

Kabylie, 1994

(détail d'une peinture à l'huile)

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Comme le temps passe ! C'était en mai 1992...

La jeune fille en robe rouge - certainement sortie d'un tableau préraphaëlite - m'avait ouvert la porte de la maison familiale.

Jamais je ne l'avais vue auparavant...

Le fond de la pièce était aussi émeraude que le fond des mers...

... et elle, avec ce regard-là, j'en suis sûr...

(j'ai ainsi voulu le reproduire longtemps après - naïvement, maladroitement... )

Ecrit aussi, depuis : deux petits bouquins de souvenirs éblouis...

(Souvenirs d'Algérie Heureuse, L'Harmattan, 1992 / Un retour à l'Algérie Heureuse, an nafs diffusion, 2005 ;

tous deux publiés sous patronyme : J.-Philippe Brette)

Dourvac'h

en diforc'h an tad

(au départ du père)

détails, 2002

Fées du Destin /1

"La tête funeste"

par Edward Burne-Jones

Chez les Grecs, le Destin est représenté par La "Moira" qui, primitivement, ne formait qu'un seule entité et a pris, peu à peu, une importance telle... qu'elle s'est divisée en trois personnes.

Les "Moires" sont trois soeurs : elles ont pour nom Clotho, Lachésis et Atropos. Elles sont filles de Zeus et Thémis (ou parfois de La Nuit).

Leur apparition dans les cultes et le panthéon grecs semble aussi ancienne que le début des religions et des mythes.

On sait qu'elles demeurent dans un palais voisin de l'Olympe.

Là, elles veillent au déroulement de la vie de chaque être - homme ou femme.

Clotho file, et sa quenouille qu'elle fait tourner symbolise le cours de l'existence.

Lachésis dévide le même fil sur son fuseau : dispensant ainsi le sort réservé à chacun.

Atropos, elle - et sans jamais se laisser fléchir - tranche le fil de chaque vie.

On sait que "les"Moires" furent assimilées par les Romains qui les nommèrent "Parques".

Qua,nt aux Celtes, ils connaissaient "Les Nornes", ces trois Déesses qui déroulaient l'existence humaine sur un fuseau d'or...

(d'après "Mythes et Mythologie", par Félix GUIRAND et Joël SCHMIDT, éd. Larousse-Bordas, 1986

"Trésor de la Mythologie Pyrénéenne"par Olivier DE MARLIAVE, , éd. Sud-Ouest,  1996)

"L'armement de Persée"

("The Arming of Perseus"),

peint en 1885 par Edward BURNE-JONES...

... ou comment se préparer à affronter cette nouvelle et belle année "pieds ailés" dans la caresse de regards tendres : ce que je vous souhaite à toutes et à tous !

Merci de toutes vos visites !

(A ce jour , 23 articles féériques... à relire et commenter...)

A très bientôt...

Dourvac'h

Tiens ! C'est peu dire qu'une oeuvre d'art (parlant d'oeuvre d'art authentique) puisse s'offrir à l'infini d'une postérité...

"Le bagage", paysage-rêve de Roland Cat, se souvient-il de sa vision passée d'une des oeuvres les plus sombres de Friedrich  ?