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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves
26 décembre 2014

**************** Wim Wenders, années 70 ****************** ou "Sept pierres dans les jardins du 7ème art"

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Summer in the City

(1970)

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[synopsis du film :]

Sa peine accomplie, Hanns sort de prison avec l'idée de faire table rase du passé. Se sentant suivi, il erre dans les rues de Munich qu'il ne reconnait plus. Il décide alors de prendre un vol pour Berlin, avant de partir pour l'Amérique...

[source : Ciné-Club de Caen]

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interprètes : Hanns Zischler (Hanns)

Libgart Schwatz (Libgart)

Marie Bardischewski (Marie)

Gerd Stein

Muriel Werner

Helmut Färber

Edda Köchl

Wim Wenders (joueur de billard)

*

[Et un avis du Ciné-Club de Caen... ]

Premier long métrage de Wenders, tourné pour son diplôme de fin d'études avec une caméra 16 mm et en noir-et-blanc : récit d'une errance dans les milieux urbains. Les références à l'Amérique (selon un processus mêlant attraction et rejet), les obstacles à la communication, évoquent déjà les films majeurs qui suivront...

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L'angoisse du gardien de but au moment du pénalty

(Die Angst des Tormanns beim Elfmeter

(1971)

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Adaptation du roman éponyme de Peter Handke.

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[synopsis du film :]

Joseph Bloch est gardien de but de classe internationale. Lors d'une rencontre à Wien, il « décroche », encaisse un but et se fait expulser par l'arbitre. Il entame alors une errance dans la métropole et finit par étrangler une caissière de cinéma avec qui il vient de passer la nuit.

Il part en autocar pour la petite ville de Bierbaum où il essaie de renouer avec une ancienne amie.

Scénario de Peter Handke

[source : Wikipedia]

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Arthur Brauss (Joseph Bloch)

Kai Fischer (Hertha Gabler)

Erika Pluhar (Gloria)

Libgart Schwartz (bonne)

Marie Bardischewski (servante de l'auberge)

Rüdiger Vogler (livreur de boissons)

Wim Wenders (piéton à la gare routière)

*

[Et un avis :]

Difficile de faire plus existentialiste : meurtre de la caissière du cinéma qui semble commis "par hasard"...

Suivra l'errance -- en couleurs -- d'un (futur) repris de justice : assassin en liberté qui sera "serré" au final par un flic moustachu, à la sortie des gradins d'un match de foot (de dernière divison...). Et déjà la musique de Jürgen Knieper, à donner le blues à un Bavarois en pleine descente de "Bierfest"...

Interprètes -- professionnels comme non-professionnels -- tous sobres et magnifiques.

*

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La lettre écarlate

(Der Scharlachrote Buchstabe)

(1972)

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[synopsis du film :]

L'action se déroule à Salem, Nouvelle-Angleterre au XVIIème siècle. Esther Prynne vit seule depuis la disparition de son mari. Elle accouche d'une fille adultère et devra porter une lettre rouge, symbole de son infamie, puisqu'elle refuse de divulguer le nom de son amant.

Adaptation du roman éponyme (The Scarlet Letter, 1850) de Nathaniel Hawthorne.

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[synopsis du livre :]  

La Lettre écarlate compte parmi les premiers romans de la littérature américaine. C'est un roman historique à plusieurs points de vue. Tout d'abord, il est un pamphlet virulent contre la société puritaine, arrivée en Amérique en 1620 et fondatrice des treize colonies de la côte est. Les ancêtres de Nathaniel Hawthorne étaient eux-mêmes des puritains et avaient pris part à la chasse aux sorcières de 1692. Honteux de ce passé violent et intolérant, le jeune Nathaniel Hathorne changera même son nom de famille en Hawthorne.

C'est donc une dénonciation du puritanisme et de ses lois qui sont une entrave à la dignité et à la liberté individuelle. Hester Prynne n'est pas plus coupable que les autres. D'ailleurs à la fin du roman, elle se rachète à leurs yeux en aidant les plus démunis et en apportant une réponse aux femmes de la communauté.

La peinture que fait Hawthorne des autres membres de cette communauté, et en particulier celle de ses dirigeants, met en exergue l'hypocrisie de cette société, soucieuse de garder un équilibre moral digne mais incapable de voir les vrais travers des membres qui la constituent.

La Lettre écarlate est aussi, et surtout, un roman sur l'art. En effet, Hester Prynne a recouvert sa lettre de fil d'or pour mettre en valeur non seulement son péché mais aussi le fait qu'elle ne peut être réduite à celui-ci. Elle est aussi douée pour les travaux d'aiguille et ce travail se rapporte à celui d'un artiste. D'ailleurs, cet art échappe complètement aux puritains, car ils la laissent arborer fièrement ce qui, en réalité, constitue un affront à ce qu'ils défendent. 

[Source : Wikipedia]

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Senta Berger (Hester Prynne)

Hans Christian Blech (Roger Chillingworth)

Lou Castel (le Révérend Dimmesdale)

Yelena Samarina (Miss Hibbins, fille du Gouverneur Bellingham)

Yella Rottländer (Pearl)

William Mayton (le Gouverneur Bellingham)

Alfredo Mayo (le Gouverneur Fuller)

Angel Alvarez (le Révérend Wilson)

Laura Currie (Sarah)

Rüdiger Vogler (le marin)

*

[Et un avis :]

Une très estimable adaptation du merveilleux roman "fondateur" de Hawthorne... Un film que "reniera" -- aux trois-quarts -- quelques années plus tard Wim Wenders, déjà malade de son perfectionnisme. Nous pensons, nous, qu'il se trompe totalement au sujet de la valeur esthétique de son oeuvre : celle-ci dégage beaucoup de charme !

L'actrice Senta Berger -- enceinte lors du tournage -- y est particulièrement lumineuse.

Même si la Nouvelle-Angleterre du XVIIème siècle "puritain" a été reconstituée en Galice pour des raisons d'économies... et  que les décors (également cheap) soient ceux d'une "ville de western" : tout cela ne nuit absolument pas au film et lui donne une étrangeté -- ou un onirisme -- supplémentaire !

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Alice dans les villes

(Alice in den Städten)

(1973)

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[synopsis du film :]

Philip Winter passe quatre semaines à arpenter les États-Unis pour écrire un texte sur le paysage américain. Cependant, il se sent complètement aliéné de soi-même et de son entourage : au lieu d'écrire, il ne fait que prendre des centaines de photos avec sa caméra polaroïd. Bientôt, il doit rentrer en Allemagne parce qu'il n'a plus d'argent. À l'aéroport de New York, il fait la connaissance d'une jeune femme, Lisa, et de sa fille Alice, âgée de neuf ans. Il n'y a pas de vols pour l'Allemagne et ils décident d'attendre ensemble. Le matin suivant, cependant, Lisa a disparu, ne laissant qu'une note dans laquelle elle prie Philip de ramener Alice à Amsterdam où elle compte les rejoindre quelques jours plus tard. Arrivés à Amsterdam, Philip et Alice attendent en vain Lisa. Ils décident de partir à la recherche des grands-parents d'Alice qui habitent à Wuppertal en Allemagne, d'après le souvenir d'Alice. Puisqu'elle ne se rappelle plus le nom de sa grand-mère, ils doivent chercher la maison en arpentant la ville, avec une vieille photo pour seul guide. Pendant leur périple, ils font la rencontre d'une jeune femme chez qui ils passent une nuit. Découragé de leur vaines recherches, et parce qu'il n'en peut plus de la jeune fille à la personnalité assez affirmée, Philip la dépose dans un poste de police. Mais la jeune fille s'en échappe, retrouve Philip qui accepte de continuer la recherche de la famille d'Alice. Bientôt, l'histoire trouvera une conclusion aussi surprenante que, malgré tout, optimiste.

[source : Wikipedia]

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Rüdiger Vogler (Philip Winter)

Yella Rottländer (Alice)

Lisa Kreuzer (la mère d'Alice)

Edda Köchl (une amie à New York)

Ernst Böehm (l'éditeur)

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[Et un avis :]

Le film qui a fait découvrir en France le cinéma de Wim Wenders. Son quatrième long métrage qu'on peut revoir dix fois avec le même sentiment d'émerveillement : grain de la pellicule, musique bluesy, impression de road movie familier, à la fois ludique et sentimental, riche du jeu instinctif -- alternativement dans le registre chaleureux ou renfrogné -- et toujours inspiré de ses deux principaux protagonistes (un adulte mal dans sa vie et une gamine livrée à elle-même). Et cette infinie pudeur dans la mise en présence de ses personnages. La musique nostalgique de Can, et toujours la "photo magique" de l'ami Robby Müller...

Tout est parfait en Alice dans les villes...

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Faux mouvement

(Falsche Bewegung)

(1975)

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Inspiré "librement" du roman 

Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister 

(Wilhelm Meisters Lehrjahre, 1795-1796) 

de Johann Wolfgang von Goethe.

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[synopsis du livre :]

Wilhelm Meister est un jeune marchand qui se croit une vocation d’acteur dramatique, vocation qui se serait éveillée en lui le jour où ses parents auraient fait l’acquisition d’un théâtre de marionnettes. Il se fait engager dans une troupe errante et découvre le monde, l’amour, les sociétés. Pour lui, la littérature et le théâtre peuvent changer la société car ils permettent d’approcher la réalité et l’idéal qui sont deux pôles indissociables.

[source : Wikipedia]

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Le film fut réalisé sur un scénario de Peter Handke.

Il s'agit du voyage que Wilhelm Meister - qui ne porte pas par hasard, le nom du personnage de Goethe - entreprend à travers l'Allemagne, du Nord au Sud. Il voudrait devenir écrivain.

Le script du film sera édité en France par Christian Bourgois en 1980.

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Rüdiger Vogler (Wilhelm)

Hans Christian Blech (Laertes)

Hanna Schygulla (Therese Farner)

Nastassja Kinski (Mignon)

Peter Kern (Bernhard Landau)

Ivan Desny (l'industriel)

Marianne Hope (la mère de Wilhelm)

Lisa Kreuzer (Janine)

Adolf Hansen (Schaffner)

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[Et un avis :]

Le premier plan en hélicoptère : une ville provinciale sous la pluie. Un jeune homme brise la vitre de sa chambre et se blesse. Plages infinies de la mer du nord que l'on parcourt en vélo. Une mère conseillant à son fils de quitter le giron familial. Un train qui démarre. Un viel homme au regard malicieux et l'adolecente espiègle qui l'accompagne. Le visage de Nastassja Kinski (13 ans, à l'époque), le paysage qui défile sous la pluie, la musique lancinante de Jürgen Knieper. Le hasard des rencontres. La déception future enfouie dans toute relation aux autres. Ce que l'on nomme communément "avoir le blues"... soit le romantisme à l'état pur, qu'on retrouvera également transcendé dans L'ami américain...

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Au fil du temps

(Im Lauf der Zeit)

(1976)

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[synopsis du film :]

Bruno Winter est un réparateur de projecteurs de cinéma qui sillonne la région frontalière entre l'Allemagne de l'ouest et l'Allemagne de l'est avec son grand camion de déménagement dans lequel il vit. Il fait la rencontre de Robert Lander, qui vient de quitter sa femme. Au cours de leur périple, ils font la rencontre d'un homme dont la femme vient de mourir dans un accident de voiture qui était peut-être un suicide, Robert rend visite à son père tandis que Bruno fait la connaissance d'une jeune femme. Au terme d'une escapade en moto, ils échouent dans un ancien poste de surveillance de la frontière. Se séparant alors -- chacun sa route -- les deux semblent avoir retrouvé le désir de changer leur propre vie.

[d'après source : Wikipedia]

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Rüdiger Vogler (Bruno Winter)

Hanns Zischler (Robert Lander)

Lisa Kreuzer (Pauline, la caissière du cinéma)

Rudolf Schündler (le père de Robert)

Marquard Bohm (l'homme qui a perdu sa femme)

Hans Dieter Trayer (Paul, le garagiste)

Patrick Kreuzer (le gosse à la gare)

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[Et un avis :]

Un film magnifiquement lent -- comme son titre peut nous l'indiquer -- et qu'on aime re-découvrir à chaque fois... Une histoire de frontière et d'amitié. Kings of the Road est son titre anglais... Les rencontres de hasard en forment la trame -- comme dans le film précédent... Et la magie du noir-et-blanc contrasté de Robby Müller (son chef opérateur depuis Summer in the City) fait à nouveau merveille. Magie de l'instant insaisissable qu'a poursuivie Wenders... "au fil du temps" du tournage itinérant -- et certainement éprouvant -- de ce premier road movie intégral du cinéma européen. A l'instar de Bruno, "réparateur de projecteurs de cinéma", personnage mutique inamovible au volant de son camion impressionnant, Wenders s'est lancé sur les traces des "salles de cinéma qui ferment" et de l'esprit des temps du cinéma de Fritz Lang...

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L'ami américain

(Der amerikanische Freund)

(1977)

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Adaptation du roman Ripley s'amuse (Ripley's Game, 1974) de Patricia Highsmith.

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[synopsis du film :]

Jonathan Zimmermann est un encadreur et restaurateur de tableaux vivant à Hambourg avec sa femme et leur jeune enfant. Depuis un certain temps, Zimmermann sait qu'il est atteint de leucémie, mais son état semble être stable. Lors d'une vente aux enchères de tableaux, Zimmermann fait la connaissance de Tom Ripley, trafiquant de contrefaçons qui fait la navette entre New York et Hambourg. Ripley apprend que Zimmermann est très malade. Il l'apprend à son tour à un de ses contacts dans le milieu criminel, un Français qui s'appelle Minot. Celui-ci va proposer à Zimmermann de commettre un meurtre à Paris, en contrepartie de quoi Zimmermann doit recevoir une importante somme d'argent qui lui permettrait d'assurer une certaine sécurité financière à sa femme dans le cas de sa mort prématurée des suites de la leucémie. Zimmermann finit par accepter, et à partir de ce moment-là les choses se compliquent...

[source : Wikipedia]

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Scénario de Wim Wenders.

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Denis Hopper (Tom Ripley)

Bruno Ganz (Jonathan Zimmermann)

Lisa Kreuzer (Marianne Zimmermann)

Gerard Blain (Minot/"Raoul Duplat")

Nicholas Ray (Pogash/"Derwatt")

Samuel Fuller (gangster américain)

Peter Lilienthal (Marcangelo)

Daniel Schmidt (Ingraham)

Jean Eustache (l'homme du bar)

Lou Castel (Rodolphe)

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[Et un avis :]

Sans doute LE chef d'oeuvre -- dans la plus pure tradition romantique -- de Wim Wenders. A la fois oeuvre de peintre et hommage foisonnant à l'univers d'Edward Hopper : de la belle ouvrage qui, comme on dit, "n'a pas pris une ride"... pas moins de 37 ans plus tard ! Le film peut supporter aisément quinze visions en une existence de spectateur. Donc rien à jeter ? Absolument : tout à retenir... Le génie de Bruno Ganz, l'instinct de Denis Hopper, la voix et le visage tourmenté de Lisa Kreuzer...

La musique de Jürgen Knieper et la photo de Robby Müller : également éblouissantes.

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Commentaires
J
Une fois de plus, cher Dourvac'h, tu nous combles ! Du cinéma , du cinoche comme on aime ! Ah !! revoir sur l'écran noir de nos nuits blanches, les belles gueules de nos héros , les belles comédiennes qui font rêver . Que du bon dans ta sélection tel "L'ami Américain du sieur Wim Wenders avec un Denis Hopper déroutant . Merci pour la qualité de ce blog ou l'on se sent un peu comme dans une bibliothèque et , ce jour dans une cinémathèque.
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B
Merci Dourvac'h pour ces magnifiques articles...je en suis pas très top en culture cinématographique alors je prends note...par contre j'avais lu La lettre écarlate il y a longtemps...bon rétablissement pour la grippe, ici nous sommes sous la neige...en ce moment je fais des photos et je m'occupe des corrections de mon livre de poésie, j'ai reçu le bat....la parution sera pour bientôt et déjà la couverture est très belle...parution peut-être au printemps peut-être avant, on verra...Je t'embrasse. Amitiés pour toi. Beatrix
Répondre
B
PS : je suis allée, bien trop tard, sur le blog de Paule, La Chuchoteuse. Bien fait pour moi, il est fermé maintenant. Alors, je lui dis ici , si tu le veux bien, combien je l'appréciais (elle et son blog et son talent et sa générosité).
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B
Cher Dourvac'h, je suis en plein dans les cartons de mon double déménagement. Je vais maintenant vivre à Montmartre, après un passage de trois mois sur le Canal Saint Martin. Que des jolis quartiers chargés d'histoire.... ça vaut bien ta montagne ariégeoise non ? Je plaisante, car je sais bien que tu ne quitterais pour rien au monde ton "trou paumé".<br /> <br /> <br /> <br /> J'espère que ta grippe va bientôt passer. Soigne toi bien. Mais il y faut aussi du sommeil et du repos, choses qui te font défaut je pense.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à ton article, je l'ai lu intégralement, oui Monsieur. et ça m'a donné envie de revoir l'Ami Américain, et de découvrir les autres. J'espère que tu feras un jour une compilation de tous tes articles sur le cinéma. Une sorte de résumé des 100 films que tu as aimés. Dis-moi quels films tu aimes, je te dirai qui tu es...<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, dommage que tu abandonnes le dessin et la peinture. J'avais beaucoup de choses à te dire dans ce domaine, alors il faut excuser mes silences, j'ai tellement peur que tu n'aies "rien à battre" de mes commentaires sur le cinéma !<br /> <br /> <br /> <br /> Je retourne à mes cartons,<br /> <br /> Amitiés
Répondre
A
Mon cher Dourvac'h, un très petit passage par ici en espérant que tu as bien reçu ma lettre, que je t'ai envoyée vendredi dernier. Et encore pardon pour mon écriture ! Quand je dispose de papiers libres seulement, sans lignes, je ne suis pas foutue d'écrire droit et bien... J'espère que cela ne t'aura pas été trop désagréable.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne commente rien en ce qui concerne le cinéma car depuis des semaines et des semaines, je ne regarde plus de films et ne me renseigne plus non plus sur les films et le cinéma en général... c'est à peine si j'ai pu lire... Donc bref, je suis en veille forcée mais les vacances approchant, je compte bien m'y remettre, non mais !<br /> <br /> <br /> <br /> Juste te signaler cet article (http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2012/08/19/ecrivains-pourquoi-et-comment-les-maisons-dedition-refusent-vos-livres) publié sur Rue89 que je viens de découvrir, sur le pourquoi du comment les maisons d'édition refusent des tonnes de livres... Peut-être que cela ne t'apprendra rien de nouveau sous le soleil mais je tenais quand même à la partager avec toi et tes lecteurs qui seraient intéressés. <br /> <br /> <br /> <br /> Y'a quand même un truc qui m'a fait grincer des dents, les propos rapportés de la directrice littéraire d'une maison d'édition : « On ne peut pas publier quelqu’un [...] qui utilise beaucoup de stéréotypes dans ses romans. Une fois, j’ai pu lire dans un livre : “Sa silhouette de déesse [note de moi : "se" ?] profilait le long du soleil couchant...” »<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, la phrase qu'elle a citée constitue en effet un stéréotype mais personnellement, je le trouve pas "gros" et tout à fait acceptable. Les stéréotypes, j'en ai vu beaucoup dans le roman de Cormac McCarthy, Méridien de Sang, et franchement ça change rien au fait que c'est un grand livre. Les figurent de style stéréotypées passent correctement quand le reste du livre (le style surtout) est de bonne, voire très bonne qualité ! <br /> <br /> <br /> <br /> Y'en a certains, je me demande qui ils sont pour juger que le livre est pas recevable à cause de figures de style stéréotypées par-ci par-là... <br /> <br /> <br /> <br /> M'enfin, à toi de te faire ton avis si tu choisis d'aller voir mon lien ;) .<br /> <br /> <br /> <br /> À bientôt et bon courage pour ta fin de semaine.<br /> <br /> <br /> <br /> Amitiés.
Répondre
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