Grand Large... (Hors-Saison)

C'est le silence qui se remarque le plus

Les volets roulants tous descendus

De l'herbe ancienne dans

les bacs à fleurs 

sur les balcons

On doit être hors-saison

 

La mer quand même

dans ses rouleaux continue

Son même thème

Sa chanson vide et têtue

Pour quelques ombres perdues

Sous des capuchons

On doit être hors-saison

 

Le vent transperce

Ces trop longues avenues

Quelqu'un cherche une adresse inconnue

et le courrier déborde

au seuil des pavillons

On doit être hors-saison

 

Une ville se fâne

dans les brouillards salés

La colère océane

est trop près

Les tourments la condamnent aux écrans de fumée et

Prsonne ne s'éloigne du quai

 

On pourrait tout prendre

les murs, les jardins, les rues

On pourrait mettre

aux boites aux lettres nos prénoms dessus

ou bien peut-être un jour

les gens reviendront

On doit être hors-saison

 

La mer quand même 

dans ses rouleaux continue

Son même thème

Sa chanson vide "Où es-tu ?"

Tout mon courrier déborde

au seuil de ton pavillon 

On doit être hors-saison

Une ville se fâne

dans les brouillards salés

La colère océane

est trop près

Les tourments la condamnent aux écrans de fumée et

Personne ne s'éloigne du quai

*

Texte et piano :

Francis Cabrel

(copyright : Chandelle Productions, 1999)

Photographies (fin août 2011) :

Dourvac'h

(1) (2) (9) Plage de La Franqui (Aude)

(3) (4) (5) (8) Ruines du Château de Leucate dominant l'étang de Leucate (Aude)

(6) (7) Cap des Trois Frères - plateau calcaire de Leucate-La Franqui

 *

... et le tapuscrit des 91 pages de mon p'tit roman né à La Franqui

(Grand Large)

enfin achevé ce soir...

Mais quoi ??? Seulement dix de vos (charmantes) Visites

à la présentation de six chefs d'oeuvre fascinants du Maître 

Peter de Hooch

(Terrrrrible injustice à réparer très vite à l'article du 17 août ci-dessous !!!)

 *

Ambiances d'atelier / 3

(à l'éclairage nocturne jaunissant du 8 septembre 2011)

Façon d'être au monde d'une âme-personnage,

jusque dans sa manière de peindre : 

irrémédiablement "naïve"...

Et toutes deux sont bien "moi"...

*

Peintre au miroir de l'âme

(peinture huile & acrylique en cours)

*

Et dès ce samedi 10 septembre, fin matinée,

Vous pourrez découvrir ici

un grrrrand article rendant hommage au travail exceptionnel de

Laure

... une Fée qui existe vraiment...

( ... comme toutes les Fées ! )

Comments

[Veronica]

J'ai chanté avec ces photos, c'est très beau, très en accord ...
Belle sensibilité que je perçois.

[luceb]

Tes photos sont vraiment très belles. Avec toutes ces falaises, ça me rappelle un peu mes vacances qui viennent de se terminer. J'aime particulièrement ta première photo avec ces nuages rougis par le soleil, et l'arc-en-ciel est divin. Bises à toi.
Luce

[teberli]

J'aime tant la mer, hors saison...
Les plages immenses et vides, le vent et la chanson et la mer... pour moi toute seule :-))

[soleil bleu]

Coucou Dourvac'h !
Merci pour ton passage, mon ami, en ce moment je suis larguée au niveau inspiration, j'ai une reprise de travail difficile.

J'aime beaucoup cette chanson de Francis Cabrel, mais je crois que j'aime beaucoup de ses chansons ...
Beaucoup de poésie dans son écriture et la musique est souvent très belle ... Un grand pour moi, dommage qu'on ne puisse pas le mettre avec deezer sur le blog !

Tes photos sont belles, Dourvac'h ! Mes préférées : la une, géniale, et l'avant-dernière.

Amitiés

[Crépusculine]

Un décor paisible hors saison, où l'océan serein danse doucement face aux falaises protectrices, où sur un chemin de dunes, des pierres couchées pour adoucir les pas, des marches pour retenir aussi la terre mêlée de sable, tandis qu'une végétation sauvage prend racine et nourrit la terre. Qui d'autre que Cabrel pouvait illustrer tes photos, l'homme du sud-ouest poète et troubadour enchante cet article.
Et les nuages de rose parés semble accompagner le flux des vagues, c'est très doux, captivant...
Et cet arc-en-ciel, merveille des cieux, vient illuminer un ciel qui ne veut pas rester tourmenté et sombre.
Et cette photo de la fenêtre ouverte, où l'esprit s'évade, je crois y voir "la dame de dos", de Caspar David Friedrich, (tu vois ton enseignement n'est pas stérile, c'est toi qui m'a fait connaître cet artiste).
Et ta petite fée peintre qui s'épanouit de jour en jour, chef d'orchestre de ses pinceaux, habite profondément ton atelier.
A bientôt, Dourvac'h, bisous !