Dessin en formation...

... s'inventant peu à peu, à vue d'yeux...

... pour être déposé sur Vos fonts baptismaux...

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Dourvac'h

détails dessin (inachevé) crayons de couleurs Polychromos sur papier Ingres, 5 juin 2011

(Il s'agit d'un miroir sur lequel une jeune fille est en train d'effacer la buée...)

Comments

[laure]

J'aime beaucoup son regard songeur et un peu surpris, comme si elle allait découvrir un monde merveilleux et extraordinaire.

[oceandefleurs]

Bonjour, j'arrive bien tardivement dans ce "débat" sur l'insignifiance de notre monde et sa superficialité ... il m'arrive de le penser, mais comme par "enchantement" un regard, un sourire, une attention viennent bousculer ma faiblesse de l'instant et je me surprends à croire encore (est-ce utopique ? ou complètement erroné ?) en l'être humain et en son devenir ! Et pourtant ... il est vrai qu'on nous abreuve de banalités malsaines et de stupidités en tous genres ... mais il suffit, je crois, de laisser glisser ces fausses informations sur soi, comme une pluie qui ne mouillerait pas, et de se recentrer sur l'essentiel de ses objectifs et de ses préoccupations vraies. Le coeur et l'esprit ne sont pas toujours en totale coïncidence, d'où ces périodes de "spleen" parfois mais elles ne durent pas ! Il y a, en cherchant bien, beaucoup de générosité et d'authenticité dans l'être humain, même si elles se cachent souvent sous des apparences futiles ... J'aime vos dessins qui révèlent dans leur fragilité apparente, beaucoup plus de force qu'on ne peut le croire au premier abord.
Le regard de votre nouvelle jeune fille est attentif malgré sa mélancolie : on le sent prêt à s'animer au moindre signe qui répondrait au sien, discret, d'une main hésitante. Elle observe, juge, condamne peut-être, mais elle reste disponible pour un bonheur qui surgirait de ce lointain dans lequel ses pensées se diluent pour le moment, et cela me paraît essentiel. Je ne sais comment ce portrait va évoluer et dans quel environnement à construire mais les vitres, pour l'instant sans vue d'un "au-delà", qui reste à créer, et la jeunesse du personnage laissent augurer un espace qu'il vous appartient de remplir dans le cadre de votre univers lucide mais riche de rêves.
Pardon de n'être pas plus souvent présente... ma vie n'est pas toujours simple mais j'aime à intervalles réguliers me plonger dans vos dessins et lire avec attention les commentaires éclairés qui les étayent et vos réponses toujours passionnantes. Je vous souhaite un très beau dimanche de Pentecôte et une inspiration féérique à la hauteur de vos espérances.
oceandefleurs

[dourvac'h]

... et commençons tout d'abord, hélàs, par notre grand "coup de Spleen"... mais aussi par un grand MERCI sincère et ému pour toutes vos bonnes volontés !!!

Disons que ces temps-ci - pas original ! - je traverse (à nouveau) une période de grand doute, toujours sur le mode : " A quoi bon offrir tant de soi, partager, vouloir s'intéresser aux Autres, aux oeuvres des Autres ? Pour quel résultat de part et d'autre ? etc. " Tout le monde connaît ces périodes-là, assez pénibles pour nous tous...

Cette mélancolie du dessin est hélàs définitivement mienne... J'avais d'ailleurs commencé par dessiner un grand sourire à la demoiselle mais voyant bien qu'elle n'exprimait pas "réellement" mon sentiment (et comme je ne voulais pas qu'elle mente), j'ai changé "légèrement" le dessin de sa bouche...

Amitiés enfuies ou ratatinées, négligences ou indifférence progressive, impression d'interchangeabilité des relations humaines, ce monde me semble évoluer vers toujours plus de superficialités, de papotages, de "légèreté" (?) érigée en système, de pointillisme d'attention à l'Autre et surtout d'inconséquence...

Je vais prendre exemple du conditionnement observable depuis quelques semaines : le simple fait de vouloir nous obnubiler avec "les z-aventures-de-la-quéquette-à-DSK" (première saison) est hautement signifiante... Toute cette danse organisée autour du nombril de ces mille "puissants" pipôls ("vedettes" de la politique, des médias, de la mode, de tout et de rien, et surtout de nos consciences saturées) - ces pipôlisés de tous bords devenus les modernes "collabos" d'une oppression parasitant nos consciences) est bien le signe d'un NEANT absolu auquel est parvenu une société en échec, baignant dans des inégalités criantes et comme banalisées, pataugeant dans une absence totale de projet civilisationnel...

Aussi, ai-je bien souvent envie de laisser - là où elles sont - les réalités de ce "pays de l'insignifiance"... qui sombre lentement (peu à peu rattrapé et secoué par ces mille minables ou terribles "faits divers", qui peuvent nous affecter un jour dans notre chair) et me refugier de plus en plus dans les seuls souvenirs d'un monde d'"antiques splendeurs"...

Merci de votre Amitié-Fée ! Et de très belles journées & belles soirées à Vous...

... mais je veux aussi vous répondre PAR ICI, individuellement :

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... à MissLN : le "regard perdu si loin" m'inspire certainement, tout comme la voix mélancolique d'une chanteuse de fado... allons, je soigne mon côté "alicien-dourvac'hien" ; les mystères de nos liens internet - un peu fantômatiques - sont aussi notre "au-delà du miroir"... Amitiés !

... à Nicky : merci Dominique, car ton compliment d'artiste qui est parvenue à un niveau authentiquement professionnel, et bien, me touche beaucoup... J'aime bien se faire perdre dans leurs pensées mes "Demoiselles ou Fées de miroir"... Elles sont un monde-reflet pour qui veut... Bon, celui-ci n'est qu'un dessin très modeste, et bien loin d'être fini !!! Amitiés...

... à Soleil bleu : le regard bleu... émeraude, en fait ! J'aime beaucoup le crayon "cobalt turquoise" (n°155 Faber-Castell)... Oui, la douceur des traits : comme une quintessence d'un personnage tendre et aimant - une jeune fille amoureuse, sans aucun doute ! Amitiés...

... à Barbara : même compliment que je ressens si fort - de la part d'une artiste au niveau professionnel - comme je l'ai reçu de Dominique... Je ferai donc tout pour ne pas trop "louper" l'effet-buée... que je vais obtenir par un simple gommage et atténuation du fond au rose-chair... Je voudrais obtenir par ce biais un effet "Belle-au-Bois-dormant"... Merci de me faire confiance aussi à ce niveau ! Obtenir un beau "regard intérieur" est le défi - et la clé de voûte lorsque je l'obtiens - de tous mes dessins... Il est vrai que je trouve beaucoup de ces personnages féminins en moi-même : j'extériorise par ce biais mes propres sentiments (Moderne "catharsis" ?)... Amitié !

... à Acelita : oh, merci de ce long "petit" mot ! Oh, ce n'était sûrement pas dirigé envers quelqu'un d'aussi fidèle et constant, et généreux : cette personne que tu es, de toute évidence !!! Des gens qui nous "laissent tomber" sans raison exprimée, nous en croiserons sur nos chemins par dizaine, hélàs... Dès que se crée un lien intéressant, qui semble profond, le risque de négligence est humain... Si nous offrons TROP, l'Autre devient inconsciemment paresseux, et ne "se casse plus la tête"... J'ai décidé (un peu tardivement, et après de multiples déconvenues) de ne plus courir après ces personnes paresseuses et finalement heureuses de l'être... Point d'acharnement ! Les systèmes de valeurs en terre humaine semblent aussi "divers et variés" que possible : et nous apprenons toujours à nos dépens qu'ils diffèrent tant du nôtre... que nous imaginions bien naïvement "universel"... Merci de ta rare générosité (C'est à cela aussi qu'on reconnaît les Fées, non ?) & Amitié !

... à Michèle : merci infiniment, car tu nous livres ici une merveilleuse et tendre histoire... un témoignage qui peut laisser mille étoiles de souvenirs dans les yeux... Nous retrouvons la chambre glacée, les draps à la texture amidonnée un peu "cartonnée" par le grand froid, les étoiles de givre au carreau, la petite chaise sur laquelle grimper, les pieds glacés, l'amusement si simple de notre "moi" enfantin... "Raviver cette magie", oui... Pour moi, ce ne sont que quelques traits de crayons de couleurs... J'espère au moins que ces portraits peuvent vous toucher ainsi au coeur, et déclencher de pareilles belles anamnèses enchantées... Le royaume que s'imaginaient tous les enfants-Fées reste bien au-delà du miroir, enfoui dans notre coeur d'enfant, pour toujours au chaud dans les draps tiédis de la nuit... Yeux noisettes tout comme yeux émeraudes... Tous nos regards d'enfant nous dis(ai)ent ainsi "vrai"... Amitiés !

... à Sarah : oui, la buée effacée qui permet la reconnaissance. Retrouver en nous - toujours - cette douceur d'être au monde et des premiers lumières dorées, ces émerveillements venus du fond de notre Enfance... avant les désenchantements et la mélancolie... Belles soirées à toi aussi... Amitiés !

... à Michèle : entre l'aigue-marine, le saphir et l'indigo, pourquoi choisir ? La couleur des iris sur le dessin original est vert "cobalt turquoise", comme la robe - couleur du plus pur espoir... Bien sûr, la survie de l'âme est de savoir "se laisser porter par une passion pour que la vie circule dans nos veines et rester un brin philosophe en se disant que le monde est ainsi fait... de belles et de vilaines choses, les premières à savourer, les secondes à supporter... et individuellement à faire de notre mieux...". Merci de ces paroles apaisantes, et je m'y emploie tous les jours comme chacun ,chacune... mais "faire de son mieux" épuise aussi... alors tant pis ! Notre point d'équilibre personnel se cherche et se trouve modestement tous les jours, "sous le regard" (aimant et valorisant, ou indifférent) d'Autrui, si multiple... qui nous aide bien à mener la barque de l'existence avec un minimum de sens à apporter à cette longue traversée... Amitiés !

... à Servanne : merci de ces compliments à ce dessin bien hésitant et qui est loin de son issue... Une âme est ici représentée, avec beaucoup de maladresses dans l'exécution, et sans doute souhaite-t-elle communiquer quelque chose d'important avec nous ? Oui, il y a beaucoup de féminité dans ce personnage, de rêveries et de doutes aussi... Mais non, je ne crois pas qu'elle voit quelqu'un s'éloigner, elle est confrontée à son reflet et semble s'en étonner... Comme quoi, toutes nos interprétations sont "valables" et ne traduisent que notre propre état d'esprit, nos représentations habituelles, et tant mieux !!! J'aime cette diversité-là... Que ressent-elle ? Je ne peux répondre à sa place... La vie est faite de ces contrastes forts : il n'y a pas à le déplorer mais à les laisser simplement vivre en soi. Prix à payer de l'authenticité, qui n'est pas forcément un risque mais plutôt un pari personnel... Pour ma part, j'ai dit ce que je pensais de la "légèreté" : cette légéreté qui m'insupporte n'est évidemment pas celle des petites Fées de notre Amie Acelita... C'est plutôt cette manière "légère" que nous aurions - tous - de traiter les autres comme fétus de paille, sans même en prendre conscience... Les hypocrisies de-très-bon-ton de la "vraie vie" comme les relations un peu fantômatiques que nous créons par internet permettent, hélàs, beaucoup de cette "légèreté"-là, que je n'apprécie pas énormément... Chacun est capable de tout, du meilleur comme du pire... Heureusement aussi pour nous, quelques Amitiés plus durables - car plus respectueuses dans les actes que dans les paroles - peuvent se créer, malgré tous les obstacles (et l'inconséquence humaine en est un de taille !)... Par tempérament, oui, je préfère afficher la gravité et rester ainsi : "à coeur ouvert" (puisque mon coeur est fait de cette matière plutôt "chiffonnable" - ce qui n'est guère original - mais comme on dit, "j'annonce au moins la couleur" !). Aller jusqu'au bout de cette "vérité intérieure" un peu brute... au prix - oui, et tant pis ! - de la "déception perpétuelle, d'une tristesse sans fin et d'une fin de non-recevoir en retour" (Heum... vu sous cet angle, le châtiment de notre authenticité apparaît plutôt terrible et fortement dissuasif... sourire). Mais si ce "rejet" avait lieu, il aurait au moins eu le mérite - à son tour - d'exprimer de l'authenticité, et je l'accepterais volontiers sous cette forme franche et "crue"... "Savoir rester léger, quand l'âme et le coeur sont profonds, ne pas peser ne pas poser sur l'autre trop d'attentes, ce qui vous reviendra en retour sera bien plus joyeux, heureux, souriant ...". Bien sûr, bien sûr... D'une facon générale, restons toujours confiant en l'être humain... Donc, je suis plutôt d'accord avec ton diagnostic : ce monde est en même temps merveilleux mais coexiste avec un autre, bien laid ... mais que faisons-nous concrêtement pour changer ce dernier dont nous savons dénoncer les impasses révoltantes ? Les mots ou les dessins suffisent-ils toujours ? Encore merci de ton analyse & Amitiés !

... à Luce : merci pour tes compliments à la "petite fée aux yeux bleus, si songeuse devant ce miroir empli de buée"... Oui, dans la contemplation de ses sentiments, à n'en pas douter... ! "Le doute" permet de vivre, je le crois salvateur, même s'il fait un peu souffrir sur le moment : il permet de discerner, trier, donc voir un peu plus clair... Mais j'ai la nostalgie comme toi de notre confiance enfantine ! Merci de ces mots si gentils... & Amitiés !

... à la Chuchoteuse : merci ! Oui, je pense aussi qu'elle est dans la situation d'Alice et s'apprête à passer un fort long temps de ses rêveries "de l'autre côté du miroir"... "Ce regard si intense laisse bien penser qu'elle pourrait succomber à la tentation.". Oui, je la vois qui s'interroge à propos du réel... Le doute, la frontière entre réel et imaginaire... "La main essuie la buée" (pas encore ! Dessiner une main crédible a être un gros travail) mais semble aussi esquisser un geste d'adieu". Peut-être as-tu raison... Quel drôle de geste ! Dire adieu à la tristesse? Je ne le crois pas... ce serait irréaliste pour elle (et je la vois comme une sentimentale) et nous devons dessiner des personnages et des sentiments "crédibles" !!! Tu as raison pour Jorge Semprun... communiste espagnol, rescapé d'un camp de concentration allemand pour opposants politiques, il a survécu pour que ces valeurs humanistes qu'il a défendu survivent avec lui et soient notre "quotidien" d'aujourd'hui... Mais ne serions-nous tous pas, nous aussi, des "éclaireurs" si nous le voulions ? Amitiés...

... à Muriel : oui, comme je tentais de le plaider - auprès d'Alicia puis Servanne - pour être foncièrement honnête... le monde me paraît bien lourd à supporter et pas spécialement "léger", à force de le regarder "dans les yeux", un peu tous les jours... Dessiner ("oeuvrer") peut constituer AUSSI pour nous une thérapie à bon marché : les dessins sont nostalgiques, mélancoliques, mais parfois - cela arrive ! - plus enfantins et heureux... c'est selon les périodes... En tout cas un bon baromètre de notre humeur... Bon, je vais essayer de me concentrer sur "mon regard radieux d'enfant" (rires)... Merci et belle soirée à toi et ta petite famille !

... à La Chuchoteuse, à nouveau : oui, j'ai trouvé moi aussi ce livret très "percutant" et tout à fait en phase avec ce que l'on peut ressentir en tant que citoyens "lointains héritiers du programme du C.N.R.", en 2011... Certains soirs de révolte contre l'avachissement de ce vieux monde, j'aurais bien envie d'une foule de cinq millions de personnes capable en France - et dans chaque pays simultanément - de cerner tous les centres de pouvoir (exécutif, législatif, médiatique), investir les places boursières du monde entier, débrancher toutes leurs connections pourries : pour que tout ce monde de la finance mondialisée et mafieuse - avec tout son argent si mal acquis au prix de montagnes de souffrance humaine et de saccage de la biosphère - s'inquiète un peu à son tour, vider leurs coffres-forts pour embaucher tous les bénéficiaires du R.S.A. pour des travaux socialement utiles et bien rémunérés (Ma psychologie de base est foncièrement plus "Robin Woods" que "Rapetout Brothers", tu vois...). Mon fiston a acheté et lu tout le gros livre d'entretien de Stéphane Hessel... chapeau ! A dix-huit ans... Allons, la transmission de quelques valeurs "pour un monde un peu moins vache" (Jean Ferrat) continue malgré tout... Soyons donc des "Omahas" (si résistants) autant que des Obama (si réalistes), alors !!! Amitié-Fée !

... à Esterina : merci pour ton message daté de 23 h 35, et dont ce matin j'ai "repris" trois détails (ponctuation) - par pur perfectionnisme idiot habituel... Bon, mais j'ai laissé ton "entourée" final : erreur ou féminin qui se rapporte plutôt à la nuit de nos songes qu'à moi ! (rires). Je crois que tes trois questions se posent à l'entrée du sommeil quand l'obscurité et des formes vagues commencent à s'agiter derrière nos paupières... Les espérances vagues des coeurs humains tournés vers des jours meilleurs, la pensée vers les personnes que l'on aime, la vague tristesse d'une attente, aussi... A nous d'imaginer... Un dessin est toujours un miroir. Miroir pour celui et celle qui réalise ou simplement regarde cette oeuvre. Certaines chansons de Sylvie Vartan - comme celles de Salvatore Adamo, de Françoise Hardy ou de Marie Laforêt - éveillent aussi en moi pas mal de nostalgie : la plupart de leurs textes étaient loin d'être aussi "tartes" que l'on croit : la preuve !... Encore merci & Amitiés...

... à Loetitia : oh, merci !!! Lorsque l'on peut enfin "prendre son temps", répondre à d'aussi gentils mots que tous les Vôtres est non seulement "logique" mais aussi cohérent : et même "d'âme à âme", si l'on peut... Un dessin, une peinture, une argile... et nous laissons simplement notre âme remonter à la surface... comme cette grande fleur de "Nymphéa" que l'on peut voir dans sa pureté sur les toiles et grandes fresques de Claude Monet... Je crois bien que la jeune fille intemporelle du dessin a dû sourire (et même rosir) sous la brassée de Roses de tes compliments... "Elle" est certainement un "dessin introspectif" de plus : une forme de nouveau portrait intérieur qu'il vous restera d'ailleurs à baptiser (Dès à présent, Vous pouvez commencer à lui proposer vos titres... ) Etant trop physiquement fatigué - et psychiquement essoré - pour avoir envie de bouger, je vais sans doute pouvoir "l'achever" aujourd'hui... L'effet-buée (buée dont elle a effacé le cercle central) sera obtenu à la gomme et au crayon rose chair... Bon, le résultat "final" (avec son reflet aux périphéries flous) sera probablement en ligne ici dès demain dimanche matin... Toute mon Amitié-Fée et grand merci à toi !!! Ah, et formidable, raiment, que tu aies pu rencontrer nos Amies artistes Barbara et Sylvie à la Bastille... !

... à Ehaa : je te comprends, mais nous devons aller jusqu'à un certain "achèvement" de nos oeuvres que nous avons d'ailleurs le "droit" de reprendre - légèrement ou profondément - des années après (Ceci m'est arrivé plusieurs fois, vu le "mauvais résultat" évident qui aapparait à nos sens plus "exigents" avec les années de pratique, la disgrâce d'un visage et les erreurs anatomiques... Merci de ta gentillesse... il est si important, oui, que nous nous laissions des mots personnels plutôt que des platitudes sans chair ou vite écrites... Amitiés !

... à Michèle, à nouveau : merci, vraiment !!! Tu sais, comme toujours j'ai "fée" de mon mieux... un dessin rudimentaire... traité dans les "réalités rêvées" de ton charmant poème, que j'apprécie beaucoup... Ces mondes imaginaires qui sont nôtres sont nombreux à se parler les uns aux autres, et voilà pour nous l'essentiel... Amitiés et à très bientôt !

[michèle]

Dans les couloirs intemporels de la magie...
Dans l'inter-espace des mondes elfiques...
Dans les rêves réalisés ou...
Dans les réalités rêvées...
Dans le cercle... dansent les fées...

[ehaa]

J'adore, j'aime les compositions inachevées... Quand je peins, j'essaie de ne pas être trop
minutieuse, mais c'est très dur !
Merci de ton passage chez moi et de tes commentaires très élogieux, bon W-E à toi, bises.