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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves
23 juin 2009

Fillette qui rêve... (Une histoire sans paroles)

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Dessin & photographies :

DOURVAC'H

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Vassilissa enfant ou Fillette qui rêve (détails et ensemble), 21-25 juin 2009
Un après-midi à Viviès (Ariège), 21 juin 2009
Bois-aux-vaches, massif du Plantaurel (Ariège), 23 juin 2009

*

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... et nous...
- Chris & Val -
on vous a répondu ENFIN sous l' dernier article !!!
Alors faut y aller voir, sinon bin... on l'  fée p'us !!
Bises émeraudes !

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17 juin 2009

L'été et les ombres (chapitre 10 / suite encore...)

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" Mais je ne voulais pas y aller, même pas y aller voir ! C'était tellement loin... et puis, partie comme j'étais pour me perdre ! L'assistante sociale a insisté, m'a parlé de gens bien... Tu sais ce que c'est, toi, des gens bien ? Je ne croyais plus à toutes ces fables, des contes pour petites filles naïves ! Je me disais : "Ils cachent juste leur jeu, ça va recommencer... Mieux vaut rester ici, avec les copines, où il n'arrivera rien ! Ici, en sécurité... " Et puis j'ai fini par céder un peu... lui dire : " C'est à condition que je vois bien la tête du père, que je puisse revenir aussitôt si lui ne m'allait pas... ". J'en parlais comme d'un pull crasseux ou moche qu'on nous forcerait à essayer... Et puis, avant d'aller voir cette famille d'extra-terrestres, soi disant tout gentils à l'autre bout du pays, j'ai d'abord voulu revoir ma mère - dans son Centre, oui ! Cette famille, c'est comme si me préparais à aller visiter un zoo... mais le vrai zoo, c'est là où on est allées, l'assistante sociale et moi... On l'as vue, oui ! Juste vue, ma petite maman foutue... je me bouchais les oreilles pour ne plus l'entendre... même avec les drogues, ça ne changeait rien : elle mélangeait tout : le passé, le présent... et puis elle connaissait toutes les cachettes possibles des malades... dans le parc, les faux-plafonds... c'était l'alcool, son nouveau compagnon... "

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" L'autre, comme tu dis, elle disait qu'elle l'aimait... elle en parlait comme s'il existait encore, comme s'il rôdait dans la pièce, même ici... et j'avais peur... comme quand il me touchait, exactement ! Je sursautais, je me retournais... je ne tenais même pas en place en me réfugiant sur leur canapé graisseux... peur qu'il ne soit pas vraiment mort... que son corps soit encore là, étendu en travers du couloir quand je sortirais de leur salon miteux... "le petit salon", comme ils l'appelaient... parce qu'il était sale... une pièce sombre où j'étais assise sur leur canapé beige, avec des fauteuils en face de moi, vides et pleins de taches, brûlés et troués par les cigarettes - même les murs étaient jaunes de tabac ! J'avais mis un pantalon pour qu'il n'y ait pas de contact entre ma peau et ça... encore ma peur de cette main de l'autre qui se posait sur moi, remontait sous... Sortant de là, je me suis jurée de ne plus fumer jamais, j'ai même dû aller aux toilettes pour vomir... la main du mort, je l'imaginais encore sur moi quand je suis pasée très vite dans le couloir... tu sais ce genre de grosse patte qui agrippe la fille par la cheville comme dans les films d'horreur minables... Ce qu'on a dans la tête et qui vous sort de partout, quand on est là-dedans... Un animal avec ses cinq doigts... Parce que c'est un lieu sale et qui vous rend malade - ça explique qu'ils n'arrivent jamais à vous guérir, là-dedans..."

(J'essaierais bien, moi, de te saisir la cheville - tu te dégages comme une belle anguille... Moi qui voulais juste t'entendre rire... )

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" L'assistante sociale qui était brune et petite - elle s'appelait Jocelyne ou Claudine, avec un joli visage et ses cheveux noirs coupés courts - ... elle m'a juste dit : "ça va ?", elle m'a passé sa main douce sur les cheveux, devant leur infâme lavabo - je l'avais maculé, à mon tour ! Elle m'a aidée à nettoyer, à me nettoyer, m'a aspergée d'eau pour rire... Elle a ouvert son sac pour me prêter sa brosse à cheveux, son tube de rouge - je me demande si l'endroit vaut vraiment la peine qu'on s'y refasse une beauté ! Enfin, je suis sortie de là presque fraîche, comme tu me vois... marchant à peu près droit... "

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" Je suis même partie sans dire au revoir à ma mère... Je n'ai même pas eu le courage de me retourner... J'ai dû la laisser tête basse, dans son affreux petit salon triste, là où les gens revoient toute leur vie comme un marécage... Presqu'aussitôt après, Jocelyne m'emmenait ! On a filé dans sa voiture jusqu'au fameux Grenoble ! Une ville énorme... et j'ai vu ces gens ! Ils allaient s'occuper de moi et quelque chose m'a rassurée dès ue je les ai vus, dès la première minute ! Ils n'essayaient même pas de masquer leurs défauts, leurs faiblesses... leur être... comme ils l'auraient fait pour me séduire et m'approcher au plus vite ! C'est que je ne voulais pas être apprivoisée... Et puis ensemble, à cinq, ils formaient quelque chose qui avait l'air tellement solide ! Rien qui me rappelait... là-bas... enfin, là-haut... les deux caravanes face à face... C'était un appartement presque neuf, avec un balcon et une perruche ! Lui, le père, avait une barbe à cette époque... très grand, très maigre, un air d'ermite un peu effrayant ! Sa femme discrète, avec un air bien doux... comme lui ! Elle me sourit... Il y avait des livres partout le long des murs ! "

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" Sa femme a commencé par me tendre la main, j'ai bien voulu m'approcher de ses joues qui sentaient bon et avant que j'aie fini de l'embrasser, elle m'a dit simplement : "Dis-nous juste ce qui te manque encore en affaires de toilette, sous-vêtements, chemisiers, pulls, pantalons, robes, manteaux, chaussures... tout ce que tu veux, mais avec ces p'tites aides qu'on a, va pas t'imaginer qu'on reconstituera du jour au lendemain ta garde-robe ! Fais-nous ta liste, qu'on passe la journée de demain toutes les deux dans les magasins... mais commence par trier les choses qui t'ont été données... aussi regarde celles d'Amélie qui n'arrête pas de grandir ! " . Elle me parlait si tranquillement... puis elle m'a dit : " Comme ça tu auras tout ? Tu es d'accord ?". Evidemment, j'ai dit "Oui" - quelque chose me disait que très vite je ne serais plus la petite malheureuse recueillie par charité dans leur famille-modèle de Grenoble... que j'y trouverais ma place, du moins si je voulais bien ! "

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" Et dès que j'ai pu, j'ai demandé à cette dame : "Votre mari, au moins il est bien ? ". On avait refermé la porte de ma chambre juste en face celle d'Amélie. Elle m'a juste dit : " Il s'appelle Bernard... il ne te l'a pas dit ? ". Quelle drôle de réponse ! J'ai encore demandé : " Et alors... et vous ? ". Elle répond : " Nadège ! ". C'était un prénom tellement bourgeois pour moi, mais je ne lui ai pas dit... J'ai dit : " Je ne veux plus m'appeler Christine... ni même Chris... plus rien comme ça ! ". Elle n'a pas eu l'air trop étonné... Elle m'a juste dit l "Comment veux-tu qu'on t'appelle, alors ? Ni Chris, ni Christine... ". J'ai répondu aussitôt : " Grazziella... ". Juste à cause d'un roman que j'avais commencé à lire au foyer, où la fille a la vie trop facile, et des frères et des soeurs, et il lui arrive tout un tas d'aventures sans danger ! "

(Ma belle Grazziella... arriverais-je à t'absoudre d'avoir abandonné ma Chris à ses manteaux d'orties... d'avoir délaissé pour toujours cet or de nos clairières ?)

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" Et j'ai pu m'installer, moi, au milieu de ces gens... Amélie, leur grande, avait dix-sept ans... elle avait passé le plus gros de ses crises d'adolescence : ça m'a permis à moi, de commencer les miennes ! Comme si j'arrivais au bon moment... Christophe et Pierre, les deux jumeaux de dix ans, avanient leur petit monde à eux - jouant à part de moi sans me déclarer ennemie... le malheur est qu'ils deviennent "grands" un peu pénibles pour moi en ce moment... mais tu ne les verras pas ! D'ailleurs, ils ont préféré leur camp scout à un tête-à-tête trop long avec leurs parents et la fille étrangère... et Amélie est restée en vadrouille là-bas, avec son amoureux - théoriquement dans la vanoise... Ils ont pour seule consigne de "pas d'imprudences en montagne !"... revenir bien vivants... et pour leurs nuits de duvets-jumeaux en refuge, "bien prendre leurs précautions" - oui, c'est comme ça qu'ils disent, chez Nouvelle-Maman et Nouveau-Papa ! Et moi, au fait ? Et bien, je suis moi... et ici ! Bien revenue... et vers quoi, au fait ? Mon ancien amour ? "

(Attends un peu, que je te serre un peu plus dans mes bras... J'ai décidé d'incarner, avec force et brio, la statue de L'Ancien Amour... Tu dis ? - que je commence à te faire mal ?)

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" Bernard et Nadège ont bien voulu venir par ici, passer leurs vacances avec moi... Eux en amoureux et moi dans mon petit coin ! C'est pas mignon comme ça ? Traverser la moitié de la France pour moi... louer le gîte juste en face de chez toi... que je fasse mon reour aux sources sans danger... mais ils ne sauront jamais le beau et le terible d'ici... seulement moi ! J'essaye seulement de ne plus penser à... derrière la colline... mais tout me reste emmêlé - toi de l'époque, y compris ! Tu fais partie de l'écheveau, toi aussi... comme si tu m'étais resté sur les bras ! Tu sais qu'ils ne connaissent même pas ton existence ? Ils n'ont pas tout à fait compris... Ils savent qu'il y a eu des violences, des gestes... ils pensent à un exorcisme... Ils ne sauront jamais - enfin, pas tout de suite ! - que j'ai aussi de doux, très doux souvenirs... restant accrochés dans les branches de par ici... Veux-tu être mon bon souvenir vivant ? Veux-tu être toujours mon doux Val ? ... "

(Plus que jamais, démone !)

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" Ma mère est... "

Elle hésita.

" Ma mère est là, toujours... dans sa clinique psychiatrique ! Je l'ai vue le ledemain de notre arrivée... Elle a tellement rechuté, fugué, avalé de médicaments ! Elle ne se souvient plus d'où elle est... elle me demande parfois s'il y a une autre personne dans la pièce... ou si c'est bien elle qui parle... et pas quelqu'un d'autre à sa place ! je l'ai revue hier encore : une vieillarde... Elle ne m'a pas reconnue... Ils appellent ça mélancolie délirante, démence de carence, je ne sais quoi... - ils ne sont pas d'accord  tous... sur le nom de cette chose ! je lui ai dit : "C'est moi, Chris !"... Elle avait ses yeux plus ronds encore que d'habitude, tout moches, des cernes violets comme  un tissu fripé tout autour... J'ai  redit : "Moi, ta fille ! Christine... tu sais bien... ". Mais ça ne lui disait rien ; elle se tenait tout raide dans son fauteuil ; j'ai remarqué ses cheveux qui tombaient par plaques...  J'ai pensé : " ma mère, ça ? ". Ils l'ont mise dans leur fichu pavillon fermé... Combien de temps ? Je sais qu'elle n'en sortira plus ! Mais comme elle est devenue, et bien, qu'ils... qu'ils la gardent ! Je m'en veux de penser comme ça... Tu m'en veux, toi ? "

(J'ai seulement essuyé tes larmes ; je me souviens du poids de ton visage tourné contre mon bras)

*

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Grazziella voulait se défaire de Christine...

Grazziella revenue nous chercher quelque part...

... partie à la rencontre de ce Val fou de Chris, dans leur petit bois aux lumières d'Outremonde.

*

( ... à suivre... )


*

*         *

*

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(Le p'tit coin d' Chris)

*

... pour not' VRAI livre de "L'été et les ombres",
à Val et moi... pas avant la mi-juillet, mais sûr !

Au mieux, vous l' lirez avant vos vacances... au pire, juste après, pour les prolonger...
C'est aussi beau comme ça, non ?

Dourvac'h a dit : "Et pas plus de trente exemplaires !
Pass' qu'après y nous en reste, des p'tits su' les bras...
Quinze de "Fées, Rêves et Glaces",  Treize d' "Au Jardin" illustré...
Cinquante p'tits livres d'imprimés d' chaque, décembre dernier, c'était bien d' trop !

Bon, on vous aime quand même ! Enfin, moi...
Val m' dit tout l' temps : "Sois pas si sentimentale avec tout l' monde... "
Mais lui, y vous connait pas, alors ça l'intimide...

Donc mille bises d' Miss Chris, quand même !

(Chris)

*

photographies et dessin :

DOURVAC'H

(juin 2009)

Hauteurs de Gargas, commune de Viviès
Le Douctouyre, commune de Vira
Libellule à la baignade du Douctouyre, Vira
Tania dans la clairière, baignade du Douctouyre, Vira
Chèvrefeuille, coteaux de Vira
Chèvrefeuille à Viviès
Rosier à Viviès

Cerridwen et le Chaudron magique (détail dessin, 2009)

*

Merci à toi,
ma chère
Chris-de-L'Eté et les ombres,
d'avoir suppléé ainsi l' pôvre Dourvac'h
en ses moments {quasi "pré-partum"}
de laborieuse, terrible, douloureuse & délicate mise-en-formes
d'un être-ouvrage si magnifiquement attendu par Tous...
Dis... Val et toi, vous accepteriez
(Allez, juste un peu... en attendant...)
d'aller ciseler comme avant vos belles réponses
aux Amies & Amis, non ?
...

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Dourvac'h

*

Eclat de pureté aux yeux de lumière
Rêve de jour
Outremonde
Amour et vers
La terre
au bois de rose ...

Mille mercis de tes mots, ma chère...
Servanne

http://nanarivelou.canalblog.com

7 juin 2009

L'été et les ombres (chapitre 10 /suite...)

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" Et quand Maman est revenue à elle, le docteur lui a dit que si elle continuait comme ça... oui, si elle continuait comme ça, elle serait morte dans trois mois ! Ils lui ont dit aussi qu'elle ferait bien de rentrer tout de suite dans un centre où pas une bière, pas une bouteille de whisky ne rentrait... En fait, c'était un mensonge ! Et elle a dit tout de suite "oui" ! "

(Grazziella ! je sens ton rire dans les profondeurs de mon bras...)

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" Moi ? J'étais restée tous ces jours à l'hôpital, toutes ces nuits dans sa chambre, sur le petit lit de camp qu'ils m'avaient installé... Des aides-soignantes m'ont même amené des vêtements pas trop moches de chez elles... Tu vois, j'étais une pauvre gamine pour elles ! Enfin, je pouvais dormir à l'hôpital, prendre soin de moi, me doucher, me coiffer... même aller me promener où je voulais, en étant à peu près présentable ! "

" Puis ça s'est terminé... Ma mère a dû aller dans son centre... et j'ai dû partir, moi aussi, dire au-revoir et embrasser tout ce monde qui m'aimait bien : les infirmières, leurs aides... J'ai pleuré ! "

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" L'assistante sociale m'avait trouvé un centre, à moi aussi... Ils disent, tu sais quoi ? ... "une formule de placement"... ou alors "une solution d'attente"... ça ressemble pas à une formule magique, hein ? C'était dans une banlieue moche, triste... Tu connaitras jamais ça, mon p'tit veinard ! tant mieux... Il y avait avec moi des filles qui avaient fugué, ou fait des petits vols... bon, mais il fallait pas qu'on soit avec les plus grandes qui avaient commencé pire ! Une semaine après mon arrivée, je fumais comme les autres - ma nouvelle copine Caroline avait vraiment toutes les bonnes astuces pour arriver à nous faire goûter les bonnes choses - ça ne s'arrêtait pas à la bière, tu imagines... Les éducatrices, d'ailleurs, faisaient tout leur possible pour pas trop regarder nos yeux, même s'approcher de nous, trop près de nos lèvres... Comment elles appelaient ça ? Garder la bonne distance... "

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" Leur équipe m'a retrouvée un matin, la chemise de nuit passée à l'envers, à plat ventre sur le carrelage de la cuisine... complètement glacée, partout ! J'étais retournée à notre cachette à whisky en pleine nuit mais j'avais dû tomber, je m'étais perdue dans le noir, j'avais dû essayer de ramper pour retrouver mon lit... J'ai dû m'endormir à la fin, sans même pouvoir quitter la cuisine... j'avais oublié jusqu'à la pièce où nous dormions... "

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" Tout ça a coïncidé avec une rechute terrible de ma mère là-bas... pourtant je n'en savais rien, à ce moment... Pourquoi j'aurais dû faire tout comme elle, ou presque ? Une assistante sociale a deviné que si je restais là, ça se terminerait... mal et très vite pour moi ! De rester avec les autres reléguées, celles qu'on a déportées là - en attendant mieux ! Je parle de nous toutes, pleines de cette belle énergie à brûler ensemble juste pour tout fiche en l'air - en commençant pas nous... "

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" Et je sais que les moins laides qui arrivent ici iront se prostituer dès qu'elles pourront quitter le centre, à leur majorité... parce qu'elles aiment l'argent facile... mais pas leur vie de nonnes et de parias, à tourner en rond comme des tigresses en cage... Moi, je les comprend... Elles font ce qu'elles peuvent... et elles ont pris l'habitude de prendre des produits forts - et leur cage fourmille de cachettes... Il y a des tas de choses à prendre, très bonnes, qui vont les rendre esclaves d'à peu près tout..."

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" Mais j'ai eu de la chance, moi, mon grand Val ! cette famille de Grenoble ! Ils avaient offert leur candidature... et pour moi ils sont tombés à pic ! "

(Douce Chris, ne rêvais-tu pas déjà de hautes montagnes ?)

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( ... à suivre... )

*

*         *

*

Texte et photographies :

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DOURVAC'H

Ariège, début juin 2009 :

Trouée crépusculaire derrière le château de Gargas, commune de Viviès
Prairies et route longeant le Douctouyre à Vira
Rosier à Gargas, commune de Viviès
Vue depuis le Cap de la Serre, commune de Viviès
Toutoune au bain du Douctouyre, commune de Vira
Ombre dourvac'hienne, bois de Vira

( ... et notre livre, L'été et les ombres, à paraître fin juin... )

2 juin 2009

Trugarez vad... (Merci... )

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... vit Jenovefa...
(pour Jenovefa Rustefan)

... ha kenavo !!!
...


( ... et retournez apprendre par coeur sa Gwerz à l'article ci-dessous... )

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Ciel ténébreux
Enfant des limbes
Peuple oublié

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Chant de l’aiguille
Processions d’antan
Menhir à secrets
Je passe… je passe… je passe…

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Jusqu’au cœur de la Belle
Qui s’en va en robe nuptiale
Effeuiller la marguerite
Au fil de l’eau…
Je file… je file… je file…

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Arbres centenaires
Femmes statufiées
… je sombre… je sombre… je sombre
au cœur de la rose

(Doux poème & présent composé
par notre Amie...)

Maria-D

http://memoiredusilenceblogspotcom.blogspot.com/

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... et

Chris & Val
pour

L'été et les ombres
vous reviennent bientôt ICI...
...puis leur LIVRE avant la fin juin !

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photos :

Fête des Fleurs d'Ajonc, Pont-Aven (Finistère)

(cliché antérieur à 1919,
Collection Villard, Quimper)


DOURVAC'H

Crépuscule et Rosiers à Viviès (Ariège), 26-30 mai 2009

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