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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves
2 juin 2008

La Compagnie des Fées

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Texte et photos :

(hors cartes postales anciennes de Bretagne et d'Ardèche)

DOURVAC'H

Sous-bois du Pays d'Auge

Mélusine sur  le fronton d'un château inconnu

Hauteurs des Baous à Vence (Alpes-Maritimes)

Fée du Pays d'Auge (St-Désir, Calvados)

Rose de Viviès (Ariège)

*

esquisse-dessin :

DOURVAC'H, 2002

pour "La Compagnie des Fées"

P1020440

Notre  nouvelle La Compagnie des Fées

paraîtra fin 2008

avec Petites Fées du Miroir

et trois autres contes dans le recueil

Fées, Rêves et Glaces

P1100992

( ... et demandé par Oursonne et Servanne, ce regard de l'auteur... )

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Commentaires
Z
J'ai enregistré toutes les images de ton texte, je le lirais à mon aise et reviendrai t'exprimer tout mon émerveillement (j'en suis certaine)ensuite.
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E
... les heures à jamais perdues de l'enfance ?<br /> <br /> Déjà dans l'enfance, j'étais à la recherche de quelque chose, toujours quelque chose me manquait. Ce n'était rien de plus ni de moins que l'Absolu que je poursuivais déjà - les forces cachées de la Nature. Alors cette recherche de la compagnie des fées a de quoi m'arracher quelques petites larmes de nostalgie :) . Je recherche et rechercherai toujours les fées, qui détiennent le pouvoir du monde...<br /> C'est bien pour ça que je ne suis pas dans le réel. C'est parce que je le recherche encore...<br /> Les forces de la Nature aiment se dérober à notre étreinte, elles sont si malignes !<br /> <br /> Il faudra que je t'envoie des photos prises il y a quelques mois, dans des lieux qui me fascinent, et où je suis retournée hier. Une libellule d'un bleu brillant volait à travers l'air pur, je la poursuivais ; puis elle s'est posée à terre, sur les cailloux, sans crainte. Je l'ai prise par les ailes, sans lui faire de mal, puis l'ai relâchée quelques secondes après. Elle ne se débattait pas. J'aurais bien aimé être à sa place, voler ! Elle a disparu dans l'air... <br /> <br /> Si l'on peut capturer la libellule, en revanche, on ne peut pas être la libellule. Or, l'Absolu serait de s'incarner dans le Tout. D'être chaque élément du Tout... Et c'est de là que vient ma tristesse. Ne pas être la Nature elle-même !<br /> Ne pas être de la Compagnie des Fées, n'être qu'un simple être humain... Le "manque" est affreux, parfois.<br /> <br /> J'aime toujours la légèreté de ton style :) . De plus, tu ne décris jamais complètement les lieux qui entourent tes personnages. Tu ne donnes toujours quelques éléments, afin de laisser le mystère se déchaîner, ainsi que l'imagination du lecteur... L'esprit de liberté demeurera toujours aussi fort, dans tes écrits !<br /> <br /> Merci à Toi !<br /> <br /> <br /> (J'espère que mon dernier mail ne t'aura pas piqué !! Je suis parfois si maladroite dans la formulation de mes phrases !)
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D
... à Colette : ce dessin est juste un détail d'un petit dessin (pas totalement d'imagination) du grand pré en-dessous le château blanc de Viviès, réalisé en 2002 pour "illustrer" la nouvelle écrite à ce moment-là (les nuits de canicule, il m'arrivait de dormir sur la terrasse) ; si la totalité du dessin vous intéresse (il est si naïf), je le re-photographierai pour le publier ici... Merci !<br /> <br /> ... à Oursonne : merci pour ton compliment à "ma" petite Fée dessinée... as-tu vu que depuis, j'avais ajouté la photo d'une autre Fée (beaucoup plus proche) qui attendait alors l'un de nos "hadets" ? Le paysage aride - très "biblique" n'est pas celui de l'Ariège mais celui du sommet désolé d'un des "Baous" de Vence (Alpes maritimes) : lieu magique dont les seuls habitants sont des chênes verts bien isolés... Oui, les ânes ont un regard si doux et illustrent à eux seuls "L'art de la douceur" d'Oursonne... les longs poils sur les oreilles, aussi... Et j'aurais bien aimé connaître ta grand-mère maternelle au rouet... juste pour la dessiner ou la peindre... Bises & Amitié à toi ! Effectivement il y a le son "our" dans nos deux noms artistes...<br /> <br /> ... à Mélusine : bon déménagement à toi, chère Fée à la boutique enchantée... et ne remplis pas trop les baignoires avant de t'envoler par la fenêtre ! Plus sérieusement grand merci de tes paroles qui me touchent - comme les ailes de Mélusine !<br /> <br /> ... à Alicia : "La lumière de la première photo est totalement magique...je veux bien continuer de croire aux fées"... ton coeur de Fée parle... c'est l'essentiel ! Merci !<br /> <br /> ... à Mamounette : tu as reconnu une petite fileuse de ton beau Finistère ? Merci de ta visite & amitié !<br /> <br /> ... à Dourvac'h : ah non, pardon !<br /> <br /> ... à Milloute/Emilie : elle a été réalisée, cette première photo, un début d'automne normand en 1989, je suppose... au beau "Pays d'Auge" où nous habitions... Merci !<br /> <br /> ... à Christiana : j'aime ressusciter les souvenirs de l'enfance... y compris chez Autrui... une histoire, un conte, doit posséder cette "vertu"-là, d'ailleurs pour être doué d'un certain pouvoir sur nos âmes... je l'appelerai "la vertu du bourgeon du bourgeon de l'aulne", pour reprendre le vieux conte... Bon, je veux bien te servir de madeleine (de Proust et sans la majuscule) en écrivant mes p'tites histoires et publiant toutes les photos de tes rêves et souvenirs d'enfance...<br /> <br /> ... à Loetitia : cet onguent apaisant est celui de tes mots... et surtout de tes merveilleux tableaux... Dis, on va croire qu'il y a distribution réciproque et permanente de pommade ici (rires) ! Et tant pis... Les vents qui sortent du sous-bois frôlent nos ailes cachées (pas tout à fait rognées par l'air du temps), sans doute... merci de te laisser porter !<br /> <br /> ... à Isaly : j'espère bien que tu reviendras lire (au fait, j'illustrerai moi-même d'une seul dessin chacune des cinq histoires à paraître sous le titre du recueil "Fées, Rêves et Glaces"... mais je rêve jusqu'à cet été à tes vingt-deux dessins d' "Au Jardin")... Bon courage pour "Le Chat Noir" et la fin de tes études à "Emile Cohl" !<br /> <br /> ... à Christiana, à nouveau : oulah, que de questions philosophiques et esthétiques... ! Je vais essayer de répondre à la place du narrateur de l'hitoire... (1°) " Est-ce que sa demoiselle au goût de cerises ne le comblait pas ? ". Et toi, qu'en penses-tu ? A mon avis, ce bonheur et cette "joie éparse dans l'air", nous les cherchons et les trouvons près de nous et autour de nous... (2°) " Est-ce que la compagnie des fées est préférable? ". Mais pourquoi cette idée d'une exclusion mutuelle ? Et si tout (ou presque) nous était permis, à condition que ce Bonheur-là diffuse... (3°) " Est-ce que le rêve est supérieur à la réalité ? ". Et pourquoi l'un devrait être "supérieur" à l'autre ? Au nom de quoi puisque l'un et l'autre se "portent" et se renforcent mutuellement... Comme l'art sort bien de la "réalité" de nos mains et de nos cerveaux... Amitié à toi !<br /> <br /> ... à Danièle : tu sais bien que ces Fées vous ressemblent entièrement... (diable pas à moi !)... et peut-être même à certaine jolie Fée enceinte, qui sait (une femme enceinte a je ne sais quoi de radieux, de surhumain presque...). Oui, tu as raison, tout est dans ce type de regard... "regard-fée" qui est peut-être le vôtre puisque vous vous y "retrouvez" un peu, il me semble... moi j' veux bien avoir aussi un peu d'ce regard "bienfaisant"... mais on s'arrêtera - en mon cas - à cette seule "vertu"-là, si tu veux bien ! Comme ça je vais continuer à la cultiver...<br /> <br /> ... à Oursonne, à nouveau : je vais te répondre brièvement : ton texte est magnifique et inutile désormais de nous raconter le contraire ou en faisant mine d'en rire : tu ES une Fée, chère Oursonne ! D'ailleurs tes yeux t'ont trahie par chez toi... Bin oui, le mystère... je n'ai aucune réponse à tes questions... la petite nouvelle "sentimentale et climatique" a été écrite en 2002, au cours d'un été de canicule où certaines nuits l'auteur dormait sans doute bien mieux sur la terrasse... (il avait déjà contracté cette bizarrerie durant un été algérien)... La Nature-Fée est un être à part entière, c'est vrai... et comme nous en faisons partie... mais je pense que tout le monde peut ressentir ce que j'ai ressenti "par accident" certains soirs, dans certaines lueurs, certains silence... et puis - bizarrerie - dans ce texte comme une annonce du "féminin exclusif, prééminent, surnaturel" qui a germé en cet espace visité d'abord par vous (1 % de visiteurs, au mieux depuis quelque temps... ). Bref, comme toi si je comprenais tout, je m'ennuierais beaucoup... Bises & grand merci à toi, chère Poétesse et Prêtresse de la Douceur...<br /> <br /> ... à Colette, à nouveau : que ce que j'ai réalisé soit bu par toi comme "eau belle et fraîche", que rêver de plus ? Merci !<br /> <br /> ... à Enriqueta : euh, le narrateur n'a pas forcément fait l'amour - sur la colline, en tout cas - à sa Belle aux cerises... "logé en elle" ne signifierait pas plus de : "à ce moment il y eut du désir et du rapprochement de corps"... Oui, pour les transitions, tu as raison... à un ou deux endroits, notamment... Il faut d'ailleurs que j'en trouve une juste avant "Je sais qu'elles viendront un soir. Peut-être une nuit.". De toute façon , le texte des cinq histoires sera un TOUT PETIT PEU "retravaillé" avant la parution en volume, logiquement... (ce qui est arrivé pour "Au Jardin"...). Et merci de ta remarque et critique si "aidante" pour moi... <br /> <br /> ... à Titeza : merci pour ta lecture de l' "introduction"... Liras-tu la suite ? Bises.<br /> <br /> ... à Violette : un "gémeaux"... oui, merci ! ... mais tu sais : j'ai pu l'écrire en toute sincérité, à cette époque-là déjà (1992 et "Souvenirs d'Algérie Heureuse", premier bouquin d'invisibilité... déjà défendant cette "invisiblité" recherchée et une "discrétion" a-narcissique) : "L'auteur, on s'en fout... ". C'est ce que tu as réalisé qui est important... Ce que tu brodes. Ce que tu photographies. Ce que tu écris. ce que tu peins ou dessine. Ce que tu ES à travers ça... : messager ou messagère d'un peu de bonheur à partager... le reste n'est que mauvais brouet pour magazine à "pipôls" et apprentis-"pipôls" ("Muez" et "Lire" : quel cauchemar !) : on est TOUS des "artistes", nous les êtres vivants (autant que la mousse sur le tronc des bouleaux...)<br /> <br /> ... à Esis : si je pouvais savoir l'originede cette tristesse... dont je me sens responsable par mon écrit... Tu sais, ce texte est "vieux", il a six ans et n'a pas été écrit pour la circonstance... et tu sais combien "le narrateur" n'est pas forcément "l'auteur"... C'est un "incarneur" de sensations et d'émotions, tout juste... Bises & Amitié à toi !<br /> <br /> ... à Servanne : ton "article dans l'article" est un vrai bonheur... il est vrai qu'avec Oursonne et Esis, vous comblez mon goût immodéré pour les "commentaires longs comme des cheveux de fée" (et si je te disais que j'en ai photographiés, un soir...). Oui, justement : " A quoi ressemblent les fées ? Jeunes filles trop blanches ( pourquoi trop ?) ". Pourquoi "trop" ? Parce que le son "o" sonnait bien comme les clarines ou les sonnailles de vaches, à cet endroit là du pré ou de la phrase... Pouvoir d'évocation des sons... et que certainement ça faisait moins déjà-vu" que d'écrire "très blanches"... si je savais pourquoi... Ah, tu trouves au narrateur "un regard d'homme... pas de fée..." (Ouf ! tu me rassures sur mon compte... mais le narrateur de mes histoires peut être un arbre, un âne, une place de village sur la Terre, un homme, une femme, un ou une ado, un gamin, une gamine, un mort... On est libres ! Esprits du vent... L'auteur peut être qui il souhaite, au fond, par la magie de la médiation de ce personnage qui vous dira "je"... Merci de tes interprêtatons si généreuses et toujours poétiques ! Et tu as vu ? Par pur narcissisme-gamin, j'ai envoyé mes "yeux de quatre ans" chez notre Amie Oursonne...<br /> <br /> ... à Catherine : merci... oui, je l'aime bien aussi cette photo un peu triste et dorée... qui me fait penser à l'atmosphère "délicatement fanée" de la "Sylvie" de Gérad de Nerval (je reprends cette impression de Julien Gracq, dans "En lisant en écrivant")... et si elle pouvait inspirer l'une de tes toiles, quel bonheur ! Oh, merci pour la fin 2008 ! J'espère que le livre sera à la hauteur de vos attentes ! Quel boulot, je l' sais d'avance... Je f'rai d' mon mieux pour vous...y s'ra pas cher du tout (au prix d' son impression très artisanale à FOIX)<br /> <br /> ... à Olivier & Noémie : c'est superbe, votre univers de plâtre et de modelages enchantés... Je peux créer un nouveau "lien" avec vous ? Et qu'est-ce que c'est un "bigoulaid" ??? Et merci pour cette avalanche de compliments... (ça va, ma carapace est encore tendre pour en recevoir, aucun problème)... mais je suis le roi de rien, moi, juste un esprit de l'air (genre un elfe, tiens !)... les Fées sont partout, je suis bien obligé d'ouvrir les yeux... leurs doux sortilèges nous entourent... on peut juste être là pour essayer de "capter" un peu de leur Beauté, modestement, suivre la trace de leurs pas... Et... euh, vaut mieux qu'on s' tutoye... Vous êtes comme nous "esprits de l'air" et un esprit de l'air, c'est libre ! Amitié et merci...<br /> <br /> ... à Mélusine, à nouveau : j'imagine ta "cinquecento" (modèle italien ?) et tes dix voyages... je m'associe à ton labeur en esprit... et tu dois être bien aidée, j'imagine... Bah, merci de ta gentillesse ! et moi, si j'avais pu suivre toutes tes merveilles de photo aux superbes lumières et à la définition à tomber à genoux devant... ET la poésie de tout ton monde visuel ! Avec toi Mélusine et Viviane se ressemblent comme deux gouttes d'eau de Brocéliande !!<br /> <br /> ... à Aïcha : "le fil arachnéen au rouet de la fée" est déroulé par vous ici... un "regard elfique" ne peut exister qu' au milieu de tant de regards bienveillants... merci pour cette superbe poésie & à bientôt !<br /> <br /> ... à Violette, à nouveau : pardonne -moi, surtout ! J'ai sans doute voulu reparler d'un (relatif) part-pris d'invisibilité et de discrétion (j'ai écris "invisiblité")... mais je voulais dire combien la promotion des "egos" m'agace dans ce foutu pays ! Un tel conditionnement aux narcissismes, là-derrière (j'ai fait une erreur en citant les deux magazines "Muze" et "Lire" où les pauv' obscurs que nous sommes apprennent à admirer les "m'as-tu vu(e) à la télé"), sans doute pour nous détourner du vrai problème actuel qui est de rester une société "ré-humanisante" plutôt que matérialiste, stupide et fondamentalement déshumanisante... et tu as raison, heureusement qu'il nous reste "le pinceau, le crayon, l'aiguille... ". Nos meilleures "armes" civilisatrices, sans doute... avec les être humains ordinaires que nous sommes (les "gémeaux ne seront pas "autres", d'ailleurs), nous qui les tenons en mains - ces "armes pacifiques" - pour "partager" quelque chose de nous-même ! "Du Beau" (comme disait Plotin). Amitié à toi !<br /> <br /> ... à Maria-D. : Antoine de Saint-Exupéry a très vite compris qu'on ne se remet jamais - toute sa vie d'adulte - d'avoir d'abord été un enfant... "Murmure des Fées qui disent le silence de l'aube (...) et les Belles endormies... ". C'est superbe, Maria : grand merci !<br /> <br /> ... à Crépusculine : tu sais deviner tant de choses à travers les soirs d'été... Connais-tu la magnifique et (assez tragique) chanson de Jacques Brel : "Je suis un soir d'été" ? J'aime voir d'ici les lueurs des Fées danser de l'autre côté de la colline... En ce moment, pardonnez-moi, c'est le blues... la fatigue, sans doute... Je vais quand même essayer de vous réaliser pour ce w.e. (ce soir au plus tard, promis !) un petit article de "photos Nature" et "de l'autre côté" un bel article sur "mon" héros de gosse : Ulysse... sur http://www.traverseemiroir.canalblog.com/. J'aime tous les passages avec le Cyclope mais aussi avec Nausicaa aux bras blancs, Capypso la bouclée, Circé l'enchanteresse, Athéna la protectrice, Pénélope la Fée du logis... Bises & merci de ta visite charmante, depuis ta si poétique Normandie !
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C
Le soir venu, la nature se vêt d'une autre parure, l'imagination vagabonde, les esprits s'envolent, les bouleaux assument leur féminité, et les fées dansent, lucioles imperceptibles et si lumineuses à la fois. Mais vu du sous-bois que la lumière est éblouissante ! (très belle 1ère photo), bon week end Dourvac'h bisous
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M
Dans les yeux de l'enfant... j'entends le murmure des fées... qui disent le silence de l'aube, "l'amour est cerise"... et les belles endormies...
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