Julien GRACQ ou le début d'un rêve...

Le jeune homme photographié ici à côté de sa soeur s'appelle Louis Poirier ;

il vit à Saint Florent-le-Vieil depuis quatre-vingt dix-sept ans,

auprès des rives de la Loire et de l'Evre...

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Sous le nom de Julien GRACQ,

c'est le plus grand écrivain français vivant...

Un numéro spécial du "magazine littéraire"

vient  - enfin - de lui être consacré

(juin 2007)

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A cette question finale de l'entretien

réalisé par Dominique Rabourdin

à Saint-Florent en 2007 :

" Etes-vous stoïcien ?

N'avez-vous pas peur de la mort, de votre propre mort ? "

Julien Gracq lui répond :

" La perspective de ma disparition ne me scandalise pas :

la mort semble partout inséparable de la vie,

individuelle ou collective.

La mort survient, un jour ou l'autre ;

quoique très proche pour moi, sa pensée ne m'obsède pas :

c'est la vie qui vaut qu'on s'en occupe. "

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Clichés :

Trois oeuvres célèbres de Caspar-David FRIEDRICH

(détails - pour les trois derniers)

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Portraits de Julien Gracq et clichés des premières éditions de ses ouvrages

extraits du dossier spécial du "magazine littéraire", juin 2007

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Photos de quelques ouvrages de Julien Gracq

(photographiés par "Dourvac'h")

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et bientôt ici, des extraits illustrés de :

"Au château d'Argol" (1938)

"Le Roi Pêcheur" (1948)

"Le Rivage des Syrtes" (1951)

"Un balcon en forêt" (1958)

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(Sans aucun jugement de valeur sur les "qualités" des romans et récits des uns et des autres,

précisons ici qu'une lecture des ouvrages-rêves

de Julien Gracq ne semblent pas d'une lecture aussi "évidente"

que les ouvrages d'Anna Gavalda et Marc Lévy...)

Comments

[mhaleph]

Je n'ai pas lu Anna Gavalda car ses ouvrages ne m'attirent pas - je fais d'autres choix littéraires - et je considère les livres de Marc Lévy comme de la littérature de gare: aussitôt lus, aussitôt oubliés. Donc je zappe. Quant à Julien Gracq, oui, je connaissais, mais je l'ai lu (en partie) il y a longtemps et c'est en effet "un pilier" de la littérature. Comme j'aime faire des relectures je pourrais songer à relire un ou deux de ses livres...

mhaleph

[Esis]

Bonjour Dourvac'h !

Je ne connais cet écrivain que de nom, et je pensais même, honte à moi, qu'il était décédé et qu'il s'agissait d'un écrivain ayant été célèbre au siècle dernier (en fait, je dois confondre avec un autre grand nom de la littérature, mais je ne me souviens plus duquel, si c'est le cas) :-s. Non, pas de lapidation, par pitié ! Car maintenant, je sais que ça n'est pas le cas (non non, je ne cherche pas à me défiler, voyons !) !
En lisant tes articles sur lui, les extraits que tu mets de ses oeuvres, et en lisant l'article qui lui est consacré sur Wikipédia (cette phrase, entre autres, m'a convaincue : "Nourrie du romantisme allemand et du surréalisme, l'œuvre de Julien Gracq mêle l'insolite et le symbolisme fantastique."), je décide de noter cet écrivain sur ma liste d'écrivains à découvrir :-).

Sinon, je te remercie fort d'avoir posté sur mon blog, ton commentaire est très pertinent, et c'est avec plaisir que j'y ai répondu. Ma réponse se trouve dans ma "liste de livres à lire dès la rentrée", car c'est un message plus récent, et j'espère ainsi que plus de mondes verra ma réponse, ce qui pourrait ensuite exciter le débat autour de la littérature contemporaine, qui est un débat qui me tient à coeur, tout comme toi !
Bon, le hic, c'est que j'ai activé la modération des commentaires, j'ai posté le mien, et, je ne le vois toujours pas dans la liste de commentaires. J'espère juste que c'est parce que ça prend du temps à s'afficher, et pas que c'est Canalblog qui déconne. Auquel cas, je publierai ma réponse en article, carrément ;-).
D'ailleurs, je fais allusion à Julien Gracq dans cette réponse, mais bien sûr, pas en temps que connaisseuse... Non, tu verras en lisant ;-).

"et que les temps ne sont pas conditionnés au Mystère, à la poésie et aux phrases sinueuses..."
Très jolie phrase ! Eh oui, nous perdons hélas le sens du mot "romanesque" de nos jours. Où est donc passée la foi en l'art, cette religiosité qui sublime nos vies ? Il faut, à mon sens, un juste milieu entre religiosité par l'art, la littérature et, why not, la religion. Mais aujourd'hui, on détruit tout cela par le rationalisme tout-puissant de la science et de la modernité ! Quel nihilisme ! Il faudrait un juste milieu entre science et art/religion... Comme lorsqu'au XIXème siècle, les mouvements romantique, symboliste et fantastique ont vu le jour pour lutter contre le rationalisme et le positivisme naissants ! Voilà ce à quoi il faudrait revenir ! Nous avons besoin de rêve, bon sang !

Mais bien sûr, ça n'est que mon humble avis ;-).

Voilà, ce sont sur ces divagations que je te laisse, j'espère à bientôt !

[dourvac'h]

Chère Marie : oh, si , Gracq est "contournable"... d'autant qu'il s'est mis toujours "en retrait" de la bétaillère médiatique fabriquant aujourd'hui d'abord des lecteurs-consommateurs d'egos de "pipôls" plus ou moins "écrivants"... et que les temps ne sont pas conditionnés au Mystère, à la poésie et aux phrases sinueuses...

Chère Brigitte-Bibi : il est certain que Monsieur Louis Poirier / Julien Gracq appréciera ton geste... Quelle belle énergie dans ce regard d'ado (sur la photo et dans ton aquarelle)... Merci encore et bravo !!

[bibi]

Je vais peut-être faire "mieux", en lui envoyant l'original...

[Marie l'Ovni]

Je n'ai encore jamais lu Gracq, mais là il va vraiment falloir que je m'y mette. C'est vrai que c'est un incontournable...