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Regards Féériques, Forêt de Fées & Rêves
21 février 2007

Dhôtel et Mauriac, deux liseuses et un regard...

P1000509

" La lune éclairait de nouveau avec vivacité la ville blanche en contrebas, mais surtout les arbustes qui étincelaient tout près de lui. Il ne voulait pas penser à Angélique. Il ne voulait plus jamais. La colline neigeuse était infiniment belle. Il aurait fallu se mettre à genoux dans la neige, se coucher dans la neige, dormir jusqu'à la mort et se réveiller dans l'oubli le plus total(...) "

André Dhôtel, Pays natal (1966)

*

P1000510

" Un papillon traversa le sentier dans la lumière de la lune.

- Tu m'as sauvé, dit-il.

Elle murmura : " Va-t'en ", et elle se tint immobile sur le bord du chemin, tandis qu'il passait. Il fallait qu'il aille comme elle le désirait. (...) "

André Dhôtel, Un jour viendra (1970)

*

P1010418

" Le tramway, feu de bengale mouvant, éclairait une seconde les ifs et les charmilles nues d'une propriété, puis l'enfant écoutait décroître le vacarme des roues et du trolley, sur la route pleine de flaques, qui sentait le bois pourri, les feuilles. (...) "

François Mauriac, Le Désert de l'amour (1925)

*

Pouvoir d'évocation des lignes imprimées

dans le regard de quelques liseuses de douces aventures...

P1000904

... bien sûr, " La Jeune Liseuse "

apprivoisée par le pinceau amoureux de

Jean-Honoré FRAGONARD (en 1776... )

fragonard

... aïeule de

Muriel, qui sait...

*

P1010414

... ou cette " Lecture interrompue "

de (et par) l'auteur...

* * * * * * * * * *

... interrompue par un souvenir d'enfance, peut-être...

P1010323

... à bientôt !

DOURVAC'H

2007

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Commentaires
S
Voilà donc les lectures dont tu me parlais sur Dhôtel... en fait, je ne me souviens plus les avoir lus... à (re)découvrir<br /> Bisous
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E
Ta version de la liseuse me plaît beaucoup. Les portraits de jeunes filles que tu réalises sont toujours d'une grande fraîcheur et leurs yeux sont pleins d'innocence.
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D
Chère Muriel, la fontaine aux souvenirs chez nous jamais ne tarira (s'imprégner, plus bas, des jolies réminiscences de Prune" dans l'article sur "Quelques lieux enchantés"...) et le syndrome de "L'Absorption" signe tout simplement la belle emprise des lignes imprimées sur notre imaginaire...<br /> <br /> Chère Titeln, merci de ta visite et de ton compliment (même si succint).<br /> <br /> Chère Genoveva, y a-t-il une vie pour nous au delà des caractères imprimés sur une feuille (blanche, bleue ou jaune) ? : la réponse est dans tes photos, le meilleur baume contre tous les maux (Lire aussi André Dhôtel et son "Pays Natal" : oeuvre antidépressive par excellence... Mais Gad peut être excellent aussi dans ce domaine, j'en conviens...)
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G
engendre parfois le rappel de nos maux... en ce moment je ferais plutôt une cure de rire avec de bons humoristes comme Gad Emaleh! Bonne semaine!
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T
j'aime beaucoup
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